Une avocate, première V.P. de Telus

C'est la nomination Monique Mercier que Darren Entwistle, chef de la direction de Telus a annoncé récemment. Elle prend la tête de l'équipe du programme de conformité de la compagnie, et dirigera l'équipe des services juridiques prenant en charge les questions touchant aux valeurs mobilières, à la réglementation et aux fusions et acquisitions.

"Au cours de ses 27 ans de carrière, Monique a constamment fourni des résultats exceptionnels dans le traitement de dossiers très complexes; l'excellent leadership qu'elle a toujours su exercer a contribué à créer un fort esprit d'équipe partout où elle est passée", déclare-t-on chez Telus au sujet de sa nomination.

Avant son accession à ce poste, l'avocate a agi à titre de conseillère auprès de la direction et du conseil d'administration de la société. Ce n'est pas sa première nomination à un poste de vice-présidente des affaires juridiques, puisqu'en 2008, elle occupait ces fonctions au sein du groupe Emergis inc, qu'elle a rejoint en 1999.

Son parcours professionnel l'a amenée à occuper le fauteuil de chef du service juridique de Bell Canada International, entre 1997 et 1999. Auparavant, elle fut chef du contentieux adjointe au sein de la division des affaires générales de la BCE de 1984 à 1997. Mais c'est bien dans un cabinet qu'elle a amorcé sa carrière, rejoignant Stikeman Elliott en 1984 où elle restera pendant 5 ans.

Diplômée de la faculté de droit de l'Université de Montréal, elle a également complété une maîtrise en sciences politiques à l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne, décrochant une bourse du Commonwealth.

En 2002, elle a été décorée de la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II en tant que "dirigeante au sein d'une entreprise canadienne ayant contribué de manière exemplaire à la collectivité dans son ensemble".

Ancienne présidente des campagnes de financement de la Fondation Jean Lapointe et du Conseil consultatif de la faculté de droit de l'Université de Montréal, elle siège actuellement au comité de gestion de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l'information et du commerce électronique de l'Université de Montréal, tout en participant à l'Association des Chefs de Contentieux du Canada.