Une Éminence grise chez Novalex
Jean-francois Parent
2022-04-12 15:00:00
Me John A. Coleman jouera ainsi un rôle de premier plan dans l’élaboration et le déploiement de la stratégie de croissance de Novalex.
« Je cherchais un projet intéressant, qui mise sur l’innovation pour faire avancer la pratique du droit. Le modèle de Novalex, qui repose à la fois sur une pratique de qualité et sur l’implication sociale, m’a convaincu », explique-t-il à Droit-Inc.
Son analyse du marché juridique et l’importance qu’il accorde à trouver le bon équilibre entre le métier de juriste et la philanthropie l'ont conduit vers le cabinet co-fondé par Me Ryan Hillier et Me Sophie Tremblay, voici cinq ans.
Un modèle d’affaires nécessaire
« Le modèle d’affaires de Novalex, qui implique que pour chaque heure travaillée, il faut pouvoir donner une heure de son temps, représente l’avenir de la pratique privée du droit ici et ailleurs. Cela répond parfaitement aux besoins juridiques des clients d’aujourd’hui, en alliant une qualité de services à la hauteur de celle des cabinets de plus grande taille avec une mission d’impact social qui met l’humain au centre de ses priorités. »
Me Coleman est diplômé de l’Université McGill en 1980, et Barreau 1981. Il a commencé sa carrière chez Martineau Walker, avant d’entrer chez Norton Rose Fulbright en 1983, dont il est devenu l’associé principal en 2014, ayant présidé à la fusion avec Ogilvy Renault.
Pour lui, le fait que le cabinet offre un environnement de travail flexible, à échelle humaine, et qu’il fasse de l’implication sociale un pilier de son modèle d’affaires était une occasion qu’il ne pouvait pas laisser passer. Me Coleman jouera un rôle de premier plan dans l’élaboration et le déploiement de la
stratégie de croissance de Novalex.
Un levier de croissance
L’implication de Me Coleman comme conseiller spécial, faisant bénéficier le cabinet de son expertise tant pour l’analyse de marché que le soutien au développement de nouveaux domaines de pratique, arrive à point nommé.
« On voit l’arrivée de John comme un levier pour consolider ce que nous avons déjà bâti, mais également pour nous aider dans notre ambition de prendre de l’expansion à l’extérieur du Québec », explique Ryan Hillier, co-fondateur du cabinet.
Me Hillier est d’avis plusieurs occasions de croissance se présentent dans les grands marchés urbains : d’une part, sur le front des activités commerciales, alors que plusieurs villes connaissent une croissance économique. Mais aussi sur le front des besoins en aide juridique et en accessibilité à la justice.
Outre des clients d’affaires, Novalex dessert notamment des organismes à but non lucratif et des organisations non gouvernementales, que ce soit pour les accompagner dans les démarches juridiques ou pour les conseiller sur des enjeux tels la gouvernance.
Le cabinet a d’ailleurs obtenu la certification B Corp, une certification suivant l’audit de la performance sociale et environnementale d’une entreprise, comptant quelque 20 000 heures de service fournies à des justiciables qui, autrement, n’auraient pas accès à des services juridiques de qualité.
Des créneaux à exploiter
Et ces créneaux sont en pleine expansion, d’où les ambitions de croissance de Novalex. Déjà, le cabinet a connu une croissance de 461 % de son chiffre d’affaires depuis trois ans, ce qui en ferait le cabinet canadien avec la plus forte croissance. Et il entend poursuivre sur cette lancée.
« Avec notre infrastructure virtuelle performante et moderne, la technologie est l’un de nos leviers de croissance. Plusieurs avocats disent vouloir opérer dans un environnement hybride », donnant à Novalex la possibilité de se positionner dans des grands marchés sans avoir à trop dépenser pour se loger.
L’expertise juridique est un autre levier du développement du cabinet, tout comme son modèle d’implication sociale à fort impact.
« Nous redéfinissons ce que c’est que d’être un avocat d’affaires, ce qui nous permet d’offrir à certains avocats ce qu’ils ne pouvaient pas avoir dans de grands cabinets », où Novalex recrute d’ailleurs plusieurs de ses praticiens.
Des vertus qui nous ramènent à John Coleman, « qui exemplifie à merveille cette recherche de ce qu’il y a de mieux pour le bien commun », poursuit Ryan Hillier. Me Coleman a dirigé un grand cabinet, il prône une pratique rigoureuse, et est d’avis que les avocats d’affaires doivent faire davantage pour leur communauté.
« Il faut réfléchir au rôle de nos entreprises dans une relance économique durable, et favoriser une gouvernance qui tient compte de toutes les parties prenantes. Je suis fier de pouvoir contribuer à la croissance d’un cabinet qui a amorcé un mouvement transformateur pour le milieu juridique. C’est cette dualité entre la pratique et le soutien à la communauté qui m’attire », conclut-il.