Des cabinets canadiens reconnus pour leur innovation

Quatre cabinets détenant des bureaux au Canada se retrouvent dans le palmarès du Acritas Global Elite Law Firm Brand Index 2018, qui souligne leurs efforts de recherche et leur innovation.

Baker McKenzie, notamment situé à Toronto, domine le palmarès. DLA Piper, Norton Rose Fulbright ainsi que Dentons, qui possèdent des bureaux à Montréal, s’y trouvent respectivement au troisième, quatrième et dixième rang.

Une couverture mondiale importante

Lisa Hart Shepherd, PDG de Acritas, entreprise spécialisée en recherche légale, explique qu’une forte présence transatlantique permet aux cabinets de sortir du lot.

Depuis la publication du premier palmarès, il y a neuf ans, plusieurs cabinets ayant fait l’objet d’une fusion transatlantique y figurent bien. Du nombre, on compte cette année Norton Rose Fulbright, Dentons et Eversheds Sutherland.

Il n’en demeure pas moins que dans le climat politique actuel, détenir une présence en Europe est crucial.

« Alors que les multinationales se préparent pour le Brexit, elles se tournent vers des cabinets qui possèdent une étendue importante en Europe » , explique la PDG.

Un facteur précis

Acritas explique également l’importance pour les cabinets de se concentrer sur un facteur d’innovation précis.

Bird & Bird, qui fait sa première apparition au sein du palmarès, a notamment progressé en raison de sa concentration dans le secteur des technologies. Pour sa part, Latham & Watkins s’est démarqué pour sa présence dans le milieu de la finance.

Lise Hart Shepherd souligne l’importance de la recherche pour ces cabinets qui souhaitent se spécialiser.

« Il n’a jamais été plus important pour les cabinets de se baser sur des données pour développer une stratégie, en se concentrant sur les investissements rentables et en réduisant les périodes coûteuses. »

Une étude fiable

Cet index répertoriant 20 cabinets gagnant tous plus d’un milliard de dollars par année en revenue a été formé par des données amassées Sharplegal Global Elite.

Dans le cadre de l’étude, 1600 répondants dont la responsabilité est l’achat de services juridiques ont répondu à quatre questions au cours d’un entretien téléphonique:

• Quel est le nom du premier cabinet qui vous vient à l’esprit?
  


• Quel est le cabinet envers lequel vous vous sentez le plus confortable?
  


• Quel cabinet considèreriez-vous pour un accord incluant plus de trois pays?
  


• Quel cabinet considèreriez-vous pour un litige incluant plusieurs pays?