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Duchesneau a préparé Dumont pour son témoignage

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Agence Qmi

2013-01-23 07:00:00

Jacques Duchesneau, l'ancien patron de l'Unité anticollusion, a admis avoir aidé Martin Dumont à préparer son premier témoignage devant la commission.
Jacques Duchesneau a refusé toute demande d'entrevue
Jacques Duchesneau a refusé toute demande d'entrevue
«Qu'un témoin prépare un autre témoin, c'est du jamais-vu. Ce n'était pas sage de la part de monsieur Duchesneau et il y a des questions auxquelles ils devraient répondre, et M. Legault également», a commenté le député du PLQ, Gilles Ouimet.

«Je suis très étonné qu'il y ait eu un témoin qui ait préparé un autre témoin», a également dit le député libéral Jean-Marc Fournier.

Ces déclarations ont fait bondir le gouvernement Marois.

Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, a estimé qu’il est indécent que les libéraux, qui ont selon lui «stoppé la tenue de cette commission pendant des années», s'ingèrent dans le travail de la commission.
Contacté à ce sujet, le député de la CAQ, Jacques Duchesneau, a refusé toute demande d'entrevue.

Pour Gilles Ouimet, c'est du jamais vu
Pour Gilles Ouimet, c'est du jamais vu
L'automne dernier, lors de son premier témoignage devant la juge France Charbonneau, Martin Dumont avait fait de graves accusations envers le parti de l’ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay. Il avait notamment affirmé qu'Alexandra Pion, ex-réceptionniste pour Union Montréal, s'était plainte d'avoir dû compter 850 000 $ en argent comptant. Il a finalement admis avoir inventé cette histoire de toutes pièces.

Ses déclarations n'auraient toutefois jamais influencé la décision de Pauline Marois qui s'est défendue d'avoir montré la porte à Gérald Tremblay.

«Nous n’avons pas largué M. Tremblay, nous avons demandé à M. Tremblay de faire une réflexion, a soutenu mardi la première ministre, visiblement sur la défensive. S’il avait pris une autre décision, j’aurais accepté sa décision.»

«C'est encore des éléments de plus qui s'ajoutent sur les épaules de M. Tremblay. Moi, je l'invite à réfléchir», avait déclaré le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, alors que Martin Dumont témoignait pour la première fois, la semaine avant que le maire de Montréal ne démissionne.

Il a assuré mardi que ses déclarations de l'époque n'avaient rien à voir avec les allégations de Dumont.

«Ce n'est pas du tout sur la base de ça qu'on lui a demandé de réfléchir, c'est sur la base de sa capacité politique de continuer à gérer la première ville du Québec», s'est défendu de son côté Jean-François Lisée, le ministre responsable de la région de Montréal.

«Il a fait une réflexion qui l'a poussé à prendre cette décision-là. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise?» a rétorqué le ministre Gaudreault.
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