Hommage à une avocate pionnière

Céline Gobert
2011-11-04 13:15:00
|The Gazette], Anne-Marie Trahan, qui a récemment quitté la magistrature, après 16 années d’exercice en tant que juge à la Cour Supérieure du Québec.
A ses côtés, se trouvent des avocates, des juges, le Club des Femmes Universitaires de Montréal, toutes réunies pour honorer la mémoire d’Elizabeth Monk, rapporte le quotidien anglophone
Aujourd’hui, le Club des femmes Universitaires de Montréal s’investit considérablement pour aider les femmes à évoluer dans leur sphère professionnelle, ou financer des conférences sous l’égide du « Comité sur les Femmes dans la Profession » de Montréal.
« Ces conférences sont autant d’opportunités pour les avocates en exercice à Montréal de bénéficier de la sagesse et de l’inspiration de conférenciers de renom », déclare Elizabeth Greene, bâtonnière du Barreau de Montréal, porte-parole d’environ 13 500 avocats.
Héritage
Une belle manière de poursuivre le travail engagé par Elizabeth Monk, diplômée à 23 ans en droit civil à l’Université McGill.
Une femme qui a exercé des années pour des clients aussi prestigieux que Noranda Inc, ou les géants industriels Midland-Ross Co. et Flintkote Co. Une femme qui a attendu près de 20 ans pour se voir enfin admise au Barreau du Québec.
Car, oui, c’est seulement en 1941 que le Barreau québécois ouvre ses portes aux femmes. Elizabeth Monk devient alors l’une des premières femmes avocates du Québec, un an plus tard.
Pour Carol Cohen, juge à la Cour Supérieure du Québec, la récente nomination de l’honorable Nicole Duval Hessler, première femme juge en chef du Québec s’inscrit dans la droite lignée du combat d’Elizabeth Monk.
Un héritage qu’Elizabeth Greene distingue également.
« Aujourd’hui, les avocates québécoises égalent presque en nombre leurs homologues masculins, mais d’importants défis subsistent. Les femmes juristes demeurent encore sous-représentées aux conseils d’administration par exemple », conclut-elle, bien décidée à perpétuer cette lutte féministe, initiée il y a 70 ans.
Anonyme
il y a 13 ans>bien décidée à perpétuer cette lutte féministe, initiée il y a 70 ans
ça ressemble moins à une lutte féministe qu'à un loisir de bourgeoise qui s'ennuyait.
En 1941, les caissières avaient des problèmes de dos parce qu'on leur interdisait de s'asseoir à leur poste de travail. C'est encore le cas aujourd'hui. Où son donc les vrai fémministe ?