«La protection des citoyens doit être assurée»

Agence Qmi
2014-03-17 10:28:00

Ce qu'il trouve le plus inquiétant, c'est qu'actuellement «on pense toujours à celui qui a été déclaré coupable, plutôt qu'à ceux qui pourraient être de nouvelles victimes».
«Lorsqu'ils (les délinquants) se retrouvent libérés d'un pénitencier et qu'ils reviennent dans la société, les mesures de prudence ne sont pas très considérables à l'égard des victimes», note l'ancien juge.
«On parle de personnes qui ont purgé une peine importante de pénitencier, qu'on relâche dans la société et qui, dès le soir même, peuvent attaquer n'importe qui. Un enfant, une femme seule. Et on les installe dans telle ville, sans prévenir qui que ce soit, sauf parfois les policiers», s'indigne-t-il.
«Peut-être que votre nouveau voisin est un homme extrêmement dangereux, ajoute-til. Alors c'est bien beau de protéger les individus, leur intimité, la Charte canadienne. D'un autre côté, la protection des citoyens doit être assurée d'une façon quelconque.»
Manque de discernement
Parce que, selon lui, l'objectif à atteindre est avant tout de protéger le public, plus particulièrement les victimes. Mais pour y arriver, faut-il publier les photos de délinquants dans les journaux chaque mois? Pas nécessairement, dit-il.
Selon lui, il pourrait être raisonnable de rendre accessibles les informations sur les délinquants sexuels à risque à ceux qui souhaitent les consulter – dans un poste de police, par exemple.
«Cela évite une espèce de publicité excessive à l'égard des agresseurs», indique-t-il.
Il ajoute trouver préoccupant le manque de discernement dans ce genre de débat public.
« C'est toujours tout pour ou tout contre, dit-il. Si on écoute ceux qui sont favorables à un registre public, on afficherait les photos des délinquants sur des poteaux.»
Il faut avant tout protéger le public, mais éviter de «lyncher» l'individu qui sort de prison, ajoute Gilles Hébert.
DSG
il y a 11 ansI agree that we should not “lynch” sexual offenders. Instead we should castrate them and feed them their own goods. Afterwards they’re free to live and go wherever they want. That’s more than fair, I think.