L’avocate rose n’est plus sous enquête!

Élisabeth Fleury
2025-09-04 10:15:08

Les enquêtes déontologiques la visant auraient été « fermées », selon ce que Me Megan Lynch affirme dans une récente publication Linkedin.
L’avocate très active sur les réseaux sociaux avait annoncé l’automne dernier avoir reçu cinq reproches en trois mois, dont un qualifiant son contenu comme étant « pornographique ». Elle affirmait que le syndic du Barreau avait lancé trois demandes d’enquête pour toutes les plaintes reçues.
Cette semaine, l’avocate rose s’est réjouie de la fermeture de ces enquêtes déontologiques.
« Quand j’ai commencé à parler de droit sur les réseaux sociaux, cela a fait réagir. On m’a reproché de faire honte à la profession. On m’a accusé de faire du contenu “ pornographique ”. Il y a eu plusieurs enquêtes. Des tentatives de me faire taire. Des remises en question », écrit Me Lynch.
L’avocate affirme aussi que grâce à ses sorties sur les réseaux sociaux, « des milliers de gens » auraient compris leurs droits, que des femmes lui auraient confié avoir osé et que des entrepreneurs auraient choisi de se protéger « parce qu’un post leur a appris quelque chose ».
« Aujourd’hui, je veux simplement dire merci. Merci aux personnes qui m’ont soutenue dans cette tempête, à celles qui me suivent chaque jour et à celles qui ont douté de moi, car elles m’ont obligée à m’élever encore plus. Je continuerai de parler fort. De créer du contenu qui informe, qui bouscule. De faire ma place, sans m’excuser d’être qui je suis », termine, fidèle à elle-même, la controversée avocate.
Dans un échange de courriels avec Droit-inc, Me Megan Lynch s’est dite « heureuse d’enfin tourner la page sur cet épisode ».
« Mais au-delà de mon cas, j’espère que cette issue inspirera mes consoeurs et confrères à utiliser les réseaux sociaux pour éduquer, vulgariser et inspirer, sans craindre d’être sanctionnés simplement parce qu’ils osent faire les choses différemment ou qu’ils ont une personnalité », d’ajouter l’avocate.
Me Lynch persiste et signe: il n’y a pas qu’une seule façon de pratiquer le droit. « Tant que nous respectons nos obligations déontologiques, nous avons la liberté d’apporter notre couleur et notre voix à cette profession », fait-elle valoir.
Il n’a pas été possible de valider les informations de Me Lynch auprès du Barreau, les enquêtes menées par le syndic n’étant pas publiques si elles ne mènent pas au dépôt d’une plainte.