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Projet de loi 20: les médecins ouverts au compromis

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Agence Qmi

2015-03-20 07:00:00

Le ton s’adoucit entre le ministre Gaétan Barrette et les médecins de famille, qui s’engagent sur la voie de la négociation pour trouver une solution à l’accessibilité aux soins de santé.
Le ton s’adoucit entre le ministre Gaétan Barrette et les médecins de famille
Le ton s’adoucit entre le ministre Gaétan Barrette et les médecins de famille
L’affrontement anticipé entre le ministre de la Santé et le président de la Fédération des omnipraticiens du Québec en commission parlementaire n’a pas eu lieu, jeudi.

«Aujourd’hui (jeudi), suite à cette rencontre-là, on est satisfait. Je pense qu’il y a une ouverture», a convenu le représentant des généralistes, le Dr Louis Godin, au terme de l’exercice.

Un constat partagé par le ministre Barrette: «Ce que j’ai eu aujourd’hui, c’est un changement de discours significatif».
Rencontre imminente

Une rencontre entre les deux hommes est d’ailleurs prévue dans les prochains jours pour discuter d’une alternative au projet de loi 20, qui impose des quotas aux médecins de famille.

Mais la partie n’est pas gagnée. Si le ministre est ouvert à d’autres solutions pour garantir un meilleur accès aux soins, il tient aux quotas.

Barrette tient aux quotas

«Le Journal de Québec» a révélé que les médecins de famille expérimentés devront suivre un minimum de 1500 patients à défaut de quoi leur salaire sera amputé. Un chiffre important pour le Dr Barrette. «Je ne change pas ma position sur les chiffres», a-t-il insisté. Et il souhaite que cet objectif soit inscrit noir sur blanc dans une entente.

Le Dr Louis Godin ne voit pas les choses de la même manière. Selon lui, «la meilleure garantie qui existe, c’est l’engagement des médecins de famille».

Il propose de permettre aux généralistes de sortir des établissements, ce qui permettrait plus de prise en charge de patients en première ligne.

Conciliation travail-famille

Il accuse le gouvernement Couillard de miser uniquement sur une règle mathématique pour assurer l’accès à la première ligne, ce qui va à l’encontre du principe de médecine familiale. «Nous dénonçons l’approche coercitive», a déploré le président de la FMOQ.

Selon lui, les pénalités toucheront davantage les omnipraticiennes, désormais majoritaires chez les généralistes, qui choisissent parfois de travailler à temps partiel pendant un certain temps lorsqu’elles ont des enfants.
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