Quand la loi 78 s'invite dans la campagne...

Agence Qmi
2012-08-08 07:00:00

Dans l’ombre de François Legault depuis l’annonce de la candidature-vedette de Jacques Duchesneau, Jean Charest a repris son discours sur le carré rouge avec vigueur. Il a toutefois nié que la reprise des votes de grève fasse partie de sa stratégie électorale. « Sincèrement, personne ne veut de perturbations », s’est-il défendu.
Pour le chef libéral, il n’y a pas de raison que la rentrée ne se déroule pas dans l’ordre. Si des étudiants votent pour un boycott, les autres qui veulent suivre leurs cours devront pouvoir le faire, insiste-t-il.
Entente avec les enseignants
Le chef libéral en a même profité pour annoncer que son gouvernement s’était justement entendu avec les représentants syndicaux, au cours des dernières heures, sur les conditions de travail des enseignants collégiaux en vue de la rentrée scolaire.

Pauline Marois
Sympathique à la cause estudiantine durant les derniers mois, la chef péquiste a pour sa part refusé d’enjoindre les étudiants à voter contre la grève.
« Ce que je souhaite, c’est que 100% des étudiants puissent retourner en classe », a-t-elle dit. Elle a reconnu que la situation allait être difficile à la rentrée avec certains professeurs qui refusent de se plier à la loi.
François Legault

« La loi 78 pose des balises pour s’assurer que les cégeps ne seront pas bloqués. Moi, je m’attends à ce que tout ce qui est nécessaire de faire et qu’on utilise les policiers pour le faire; que les étudiants qui ont le droit d’étudier et qui veulent étudier puissent retourner aux études et je m’attends aussi à avoir toute la collaboration des enseignants », a-t-il dit hier.
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