Jacques Audette: La frappe de l’UPAC a des répercussions à Saint-Jérôme

Agence Qmi
2013-04-18 16:00:00

« Choix discutable »
Selon le conseiller, le maire avait alors proposé de recourir aux services du cabinet Bélanger Sauvé, un choix qui convenait à Martin Pigeon. Or, c’est finalement Me Jacques Audette qui a effectué le travail.
« La présentation fut des plus ordinaires et l’avocat est reparti avec son cahier d’explications. Plus tard, nous apprendrons que cette courte présentation avait coûté la rondelette somme de 12 000 $ », a expliqué M. Pigeon. Celui-ci a par ailleurs ajouté que l’avocat avait admis connaître Éric Lachapelle pour avoir travaillé avec lui dans le passé.
« M. Gascon, je n’ai pas de félicitations à vous faire, a lancé le conseiller au sujet du choix de Me Audette. Vous qui reprochez aux détracteurs de la ville de ternir notre image, de salir notre administration, d’évoquer des scandales, vous ne nous aidez certainement pas avec ce choix discutable. »

Présomption d’innocence
D’abord impassible, le maire Gascon a plus tard profité de son temps de parole pour se dire « déçu » des propos du conseiller.
« Je vous rappelle le principe de la présomption d’innocence », a-t-il ajouté en parlant des accusations portées contre Me Audette. Et je vous invite à être prudent avant de lancer des allégations. »
Alors que le conseiller tentait d’expliquer qu’il ne faisait que rapporter des informations diffusées plus tôt dans la journée, le maire a mis fin à l’échange. « J’ai assez entendu votre délire aujourd’hui », a conclu M. Gascon.
En entrevue, le maire a admis plus tard avoir appris les liens entre l’avocat et Éric Lachapelle « après » que le mandat lui soit confié. « De toute façon, au bout de compte, c’est le conseil qui a pris, par vote majoritaire, la décision de renouveler le contrat du directeur général », a conclu Marc Gascon.