Un génie du droit

Le 3 septembre dernier, le cabinet Robic a accueilli dans ses rangs un jeune avocat également ingénieur junior, Me Ayman Idlbi.

Il se spécialise dans la rédaction et la poursuite de demandes de brevets et de dessins industriels et la rédaction d’opinions juridiques. Ses secteurs d'intervention sont essentiellement le génie mécanique, l’aérospatiale et l’électromécanique, avec quelques dossiers en robotique et technologies vertes.

« J'ai senti un appui très favorable de la part du cabinet pour que je puisse développer le champs d'expertise qui m'intéresse : l'aérospatial », confie l'avocat, Barreau 2014, passionné d'aviation et détenteur d'une licence de pilote privé.

Titulaire d'un baccalauréat en génie mécanique, option design et production de l'Université Concordia ainsi que d'une maîtrise en génie aérospatial et aéronautique, il a débuté sa carrière comme ingénieur junior.

Pendant sept ans, il a œuvré chez le fabricant de moteurs d'avions Pratt & Whitney Canada, en recherche et développement avant d'être détaché chez Bombardier pour travailler sur l'avion CSeries.

« Chez PWC, j'ai découvert le domaine de la propriété intellectuelle qui m'a beaucoup plu, d'où mon intérêt de poursuivre des études de droit », explique-t-il pour justifier son choix de se lancer dans une carrière d'avocat.

Tout en travaillant, il s'inscrit en 2009 au baccalauréat en droit civil à l'Université de Montréal pour se consacrer plus tard uniquement à ses études. Il complète actuellement un Juris Doctor en common law nord-Américaine dans le même établissement, ainsi qu'une maîtrise en droit de l’aviation à l'Université McGill.

Aux côtés des associés Mes David Enciso et Adam Mizera, l'avocat accompagne des particuliers inventeurs, des PME et des grandes entreprises canadiennes et étrangères œuvrant dans des secteurs extrêmement variés.

« Je connaissais le cabinet de renommée internationale regroupant beaucoup d'avocats scientifiques et ingénieurs spécialisés dans tous les domaines », affirme Me Idlbi qui a eu l'occasion de rencontrer un associé de la firme lors d'une formation alors qu'il était stagiaire du Barreau au Cirque du Soleil. « Nos valeurs tant sur le plan professionnel que personnel se rejoignaient ».

Durant son stage, il a pratiqué le droit commercial et développe des compétences en propriété intellectuelle et marques de commerce.

« Sachant que je voulais exercer dans un cabinet, mon stage en entreprise était l'occasion de découvrir un environnement que je n'aurai peut-être pas la chance de connaître plus tard. Le domaine des spectacles était aussi très différent de celui où j'évoluais auparavant ».

Impliqué socialement, Me Idlbi a co-fondé en 2010 une clinique d'information juridique au sein de Centre AMAL qui vient en aide aux femmes victimes de violence conjugale.

« Ce sont souvent de nouvelles immigrantes qui ne parlent ni le français ni l'anglais et qui ne connaissent pas leurs droits », souligne celui qui envisage d’enseigner plus tard à l’université.