La Présidente du TAQ critiquée

Agence Qmi
2013-05-02 10:37:00
Pénurie de personnel

Par ailleurs, Mme de Kovachich a dû se défendre d’avoir versé des honoraires judiciaires de plus de 140 000 $ à une avocate spécialisée en droit familial. Elle a refusé de révéler l’identité du juge impliqué dans la bataille judiciaire, invoquant des ordonnances de la cour.
Plusieurs juges ont claqué la porte
La présidente du TAQ, nommée en 2008 par l’ancien ministre libéral Yvon Marcoux, qui présidait la séance, s’est aussi fait critiquer pour son leadership.
Depuis 2008, plusieurs juges sont partis. La «clochette d’alarme» a même été sonnée à la Commission d’examen en troubles mentaux. En juillet, elle n’aura plus assez de juges pour tenir toutes ses audiences. Plus de 2000 accusés y défilent chaque année.
La Coalition avenir Québec et le Parti québécois n’ont pas acheté les arguments et l’ont sévèrement critiquée. Fait rarissime, le vérificateur général, qui était présent, est intervenu dans le débat pour remettre en cause les explications de la présidente.
Depuis trois ans au TAQ, les jours d’audiences ont diminué de 15 % et le nombre de consultations a diminué de 13 %.