Le Maire de Laval pointe du doigt les avocats de son adversaire

Le 23 décembre dernier, les avocats de Jacques Foucher, Mes Charles Caza et Rino Soucy ont interjeté appel de la décision de la juge Danielle Turcotte de la Cour supérieure du Québec rendue le 17 décembre, qui a déclaré que le Maire de Laval, Marc Demers, pouvait rester en poste.

Visiblement contrarié, ce dernier s’en est pris lundi aux deux avocats qui avaient déposé la requête en déclaration d’inéligibilité contre lui le 29 novembre dernier.

Interviewé par Le Devoir, il a fait part de ses doutes quant à la gratuité des services juridiques rendus par eux depuis le début, sans toutefois apporter de preuves formelles au soutien de ses allégations.

« Je trouve leur comportement bizarre : avant même que le jugement ne soit tombé, leur client affirmait qu’ils iraient en appel ; la moindre des choses est de lire le jugement », a-t-il déclaré.

Ce que Me Soucy, interrogé par Le Devoir, a réfuté. Néanmoins, des journalistes présents lors des audiences ont confirmé que M. Foucher avait tenu de tels propos.

L’avocat a aussi réaffirmé leur intérêt pour cette question d’éligibilité du point de vue du droit municipal. « Nos services sont gratuits, car cette cause nous tient à cœur », a-t-il lancé.

M. Demers a par ailleurs fait savoir que la Ville de Laval entendait agir devant la justice pour recouvrer des sommes perdues dans des affaires de corruption au temps de l’ex-maire Gilles Vaillancourt.

Affaire à suivre…