Bâtonnière suspendue: Pas d'enquête publique

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Agence Qmi

2015-08-18 07:00:00

Québec n'a pas l'intention de donner suite à la demande d'enquête publique de la bâtonnière suspendue, Me Lu Chan Khuong.

Me Khuong est outrée que sa déclaration sous serment ait été ébruitée dans les médias.
Me Khuong est outrée que sa déclaration sous serment ait été ébruitée dans les médias.
Embarrassée par une plainte pour vol dans une boutique Simons, l'avocate est outrée que sa déclaration sous serment ait été ébruitée dans les médias.

Convaincue d'être victime de gens «mal intentionnés» déçus de son élection au poste de bâtonnière, Me Lu Chan Khuong réclame une enquête publique sur la fuite.

Mais la ministre de la Justice ne voit pas les choses sous le même angle. Stéphanie Vallée estime qu'un trop grand nombre de personnes sont impliquées dans le dossier pour répondre à la demande de la juriste.

«Au-delà de ce qui relève du ministère de la Justice, il y a dans le dossier un grand nombre d'intervenants sur lesquels on a aucun contrôle», a-t-elle précisé lundi, en marge d'une commission parlementaire à l'Assemblée nationale.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a publié un communiqué plus tôt en journée. Après vérifications, le DPCP soutient «qu'il n'a aucune raison de croire que les informations publiées en rapport avec ce dossier auraient été communiquées par un membre de son personnel».

Stéphanie Vallée estime qu'un trop grand nombre de personnes sont impliquées dans le dossier pour répondre à la demande de la juriste
Stéphanie Vallée estime qu'un trop grand nombre de personnes sont impliquées dans le dossier pour répondre à la demande de la juriste
Des explications qui satisfont la ministre Vallée.

Le 17 avril 2014, Me Lu Chan Khuong a quitté le Simons de Laval sans payer deux jeans d'environ 230 $ pièce, payant plutôt une seconde fois deux jeans achetés ailleurs qui lui avaient coûté 10 $ chacun.

L'affaire a été déjudiciarisée, mais les administrateurs du Barreau ont suspendu Me Khuong dès que l'histoire a refait surface il y a un mois, peu après son élection au poste de bâtonnière.

«La Presse» et «Le Soleil» ont publié récemment un article citant la déclaration sous serment de l'avocate.
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7 commentaires

  1. rodrigue
    rodrigue
    il y a 8 ans
    vase clos
    Hé que le public est rassuré! La ministre est satisfaite de vérifications dont on ne saura jamais la nature, l'étendue ni la portée. Arrêtez, populace, de demander une justice transparente. La transparence, ce n'est que lorsqu'il est utile de faire couler des informations confidentielles pour arriver à nos fins.

    • DB
      Transparence
      Je voudrais bien que Me Khuong soit transparente. Elle préfère se retrancher derrière sa vie privée. Il y a une très bonne manière d'y arriver: retourner à la vie privée.

      Le battage médiatique qu'elle voulait éviter et auquel elle contribue allègrement serait alors terminé.

    • Me Daniel Atudorei
      Me Daniel Atudorei
      il y a 8 ans
      Me Daniel Atudorei
      Faux. Elle préfère se retrancher derrière une décision finale du DPCP. Cette attitude empreinte de déférence envers le travail du DPCP respecte le programme et fait honneur à la profession.

  2. DB
    Se faire une raison
    Il faudra bien que Me Khuong et ses partisants se fasse une raison: il n'y a aucune preuve que la fuite provient du DPCP. De nombreuses allégations, de nombreux soupçons lancés à gauche et à droite, mais pas de preuve.

    Inutile aussi d'insister sur toutes les tribunes que le Barreau, via le CA, fasse une demande d'enquête sur le DPCP. La réponse est connue: la fuite ne vient pas du DPCP. Parfois, il faut accepter la preuve, surtout si on n'a rien d'autre à offrir.

    Si on ne saurait comdanner Me Khuong sans preuve, il est tout aussi inacceptable de condamner le DCPC ou le CA sans preuve.

    Je suis fatigué d'un barrage d'allégations sans fondements et une campagne de relation publique.

    Je trouve profondément préoccupant de tirer sur le messager en mettant en demeure La Presse et Le Soleil. La vie privée? Il est clair que celle-ci est fortement diminuée pour une personne occupant un poste public. En voulant devenir bâtonnière, Me Khuong devenait une personnalité publique. Parlez-en aux artistes.

    Diffamation? La vérité est une défense. Il est vrai que Me Khuong est allé au Simons et elle admet au moins une méprise. Seule l'intention n'est pas admise. Il est vrai que son dossier a été déjudiciarisé. Me Khuong a t'elle peur de la vérité?

    Une des première affirmation de Me Khuong dans toute cette affaire est qu'elle ne s'était pas défendue lorsqu'interceptée au Simons. Qu'elle est comme ça, elle ne discute pas. Or, il appert que la même personne a rédigé une longue explication. De plus, elle a choisie de poursuivre le CA ainsi que les dirigeants du Barreau pour enfin menacer les médias de poursuite? Disons pour le moins que Me Khuong a changé. Ou peut-être qu'elle n'est pas ce qu'elle prétends être.

  3. Avocat
    Avocat
    il y a 8 ans
    Vrai
    Amen to that: "Si on ne saurait comdanner Me Khuong sans preuve, il est tout aussi inacceptable de condamner le DCPC ou le CA sans preuve."

  4. Avocat
    Avocat
    il y a 8 ans
    Avocat
    Commentaire de Rodrigue:
    Marc Bellemare, lui, aurait accepté.

  5. Michael Louvet, PEng
    Michael Louvet, PEng
    il y a 8 ans
    Dossier du DCPC - Lu sans Kuong – et cris de Zola - mettez vos casques à vélo cela va sauter en l’air!
    Lorsque le DCPC s’implique il a sous les yeux un dossier faisant état d’un vol à l’étalage commis le 17 avril 2014 chez Simons à Laval par une jeune femme aux traits asiatique, prise en flagrant délit de vol à l’étalage et répondant au nom de Lu Chan Khuong; Ainsi qu’une vidéo qui la montre faisant son magasinage, puis être interpellée par (ce Monsieur Boeux-Noix) dont le comportement pourrait déjà paraitre arrogant, voir hostile dans le plus pur style bully.

    Lorsque le DCPC reçoit la déclaration assermentée rédigée le 27 mai 2014 par Me Lu Chan Kuong, il peut y apprendre que Me Huong est une très bonne cliente de chez Simons et que les policiers ont documentés sa présumée infraction sans l’interroger, ni constater qu’elle avait repayé au magasin de Laval des jeans achetés a celui de Québec.

    Par contre de ce Monsieur Benoit, il y apparait sous les traits d’un bully qui semble exprimer ses convictions avec beaucoup d’arrogance, style séquestration, dénis de reconnaître le droit de Me Kuong à faire usage de son cellulaire et moqueries – il affirme avoir ciblé Me Kuong dès son entrée dans SON magasin, selon des critères non précisés, mais qui pourraient s’apparenter à de la discrimination ethnique.

    S’il est un peu curieux le DCPC peut se rendre compte que la jeune femme aux traits asiatique prise en flagrant délit de vol à l’étalage chez Simons, n’est nul autre que la Bâtonnière de Québec, qu’elle y est victime d’un mal entendu et qu’elle y fait l’objet de harcèlement verbal au mépris de ses droits (incluant sa présomption d’innocence) style séquestration et refus de communiquer avec ses enfants.

    Le 27 juin 2015 le DCPC fait parvenir une lettre de déjudiciarisation à Me Lu Chan Kuong.

    Si Émile Zola était encore vivant voici ce qu’il pourrait en dire:

    «J’accuse la Ministre de la Justice du Québec de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.

    J’accuse le procureur aux poursuites criminelles et pénales de la province de Québec d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de Me Lu Chan Kuong et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver le CA du Barreau compromis.

    Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.»

    Les siècles se suivent et se ressemblent, isn’t!

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