Me Walid Hijazi, avocat criminaliste
Me Walid Hijazi, avocat criminaliste
«Et le 25 ans, qui est un extrême, ça s'applique pour le pire des crimes, pour le pire des criminels», mentionne Me Walid Hijazi, avocat criminaliste.

Pour en venir à imposer une période minimale à purger avant de demander une libération conditionnelle, le juge va entendre les arguments des avocats.

«Il n'existe pas de précédent pour un meurtre au deuxième degré ou on a imposé 25 ans avant de pouvoir obtenir la libération conditionnelle», poursuit M. Hijazi.

Plusieurs facteurs sont toutefois à considérer, certains aggravants.

«Il y a plusieurs facteurs atténuants qui militent également en sa faveur, le fait qu'il n'avait pas d'histoire de violence auparavant, qu'il n'a pas d'antécédents judiciaires, qu'il y a un élément de maladie mentale dans son esprit, qui a été diagnostiqué par tous les psychiatres qui étaient présents à la cour», dit Me Hijazi.

Les 27 mois que Guy Turcotte a déjà passés en prison devraient aussi être retranchés lors d'une éventuelle demande de libération.

Les représentations sur sentence auront lieu la semaine prochaine, le 18 décembre.