Le sentiment d’appartenance est aussi bien souvent plus intense que dans un cabinet. Sans compter que de travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire convient à plusieurs personnes.

Autre avantage : en entreprise, il est possible de faire le saut hors du service juridique, si bien sûr cette perspective vous tente.

Un boulot exigeant
Les contre maintenant. En entreprise, surtout dans les PME, les ressources sont limitées. Les avocats n’ont pas d’adjoint (e), pas de parajuriste ou de spécialiste pour les épauler. Il faut se débrouiller seul.

La rémunération est moins élevée qu’en pratique privée. Et, productivité oblige, les heures de travail demandées sont de plus en plus exigeantes.

Il faut le dire, dans une entreprise, malgré sa contribution significative et les économies qu’il permet de réaliser, l’avocat est un centre de dépenses, alors qu’il est générateur de revenus dans un cabinet.

Il peut aussi être perçu comme un empêcheur de tourner en rond, un pousseur de crayon qui coûte cher et qui retarde les dossiers.

Pis, parce que la fonction juridique est mal comprise, les patrons s’attendent à ce que l’avocat connaisse tous les domaines du droit. Les attentes sont irréalistes.

Lors d’une restructuration, l’avocat est aussi plus à risque. Parce qu’il y a peu de postes de disponibles, il faut compter plus de temps pour se relocaliser.

Alors, ça vous tente? Pensez-y bien avant de sauter la clôture !


Caroline Haney est présidente de Recrutement Juridique Haney