Que font vos confrères dans le monde?

Les avocats d’El Chapo

Si le narcotrafiquant mexicain Joaquin Guzman, surnommé El Chapo, a si bien réussi ses affaires, c’est notamment grâce aux nombreux magistrats qui l’entourent. C’est en effet avec l’aide présumée de Me Oscar Manuel Gomez, un de ses avocats, qu’El Chapo a pu pour la deuxième fois s’évader de prison, grâce à un long tunnel construit sous sa cellule, comme le rapporte l’AFP.

Si le processus d’extradition du trafiquant de drogue vers les États-Unis a pu être autant freiné, c’est encore une fois grâce à ses avocats. Mais c’est aussi à l’un d’entre eux qu’il doit sa récente arrestation après six mois de cavale. En effet, l’un d’eux, Me Andrés Granados, a proposé à El Chapo de rencontrer son actrice préférée, Kate Del Castillo. Et les autorités ont pu retracer le narcotrafiquant grâce à cette rencontre arrangée...

«Je suis une avocate à succès grâce à mon avortement»

C’est par cette phrase marquante que commence un texte signé par 113 avocates américaines, qui demandent à la Cour Suprême des États-Unis de bloquer la loi texane organisant la fermeture des cliniques d’avortement dans l’état, loi qui sera votée en mars prochain. Dans une tribune reprise par le Sydney Morning Herald, Me Janice Mac Avoy, associée au cabinet new-yorkais Fried Frank, raconte sa propre histoire.

Elle affirme que grâce à son avortement, peu de temps avant sa graduation, elle a pu faire cesser ce cycle d’adolescentes-mères qui marquait sa famille depuis plusieurs générations, mettant notamment un frein à leur éducation. Elle rappelle que, pour elle et les 112 autres avocates qui ont signé le texte, «nous avons du succès professionnel aujourd’hui car nous avons exercé à l’époque notre droit protégé par la constitution de nous faire avorter sans interférence».

Un avocat sur la route des réfugiés d’Europe

Me Edgard Raoul a voyagé à travers la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Slovénie, l'Autriche et l'Allemagne en suivant des groupes de réfugiés syriens, irakiens et afghans. Pendant 26 jours, cet avocat de Sao Paulo spécialisé dans les droits de l’homme a tenté de comprendre ce que vivaient ces familles. Aidant les bénévoles et agissant parfois comme médiateur entre les réfugiés et les forces de l’ordre.

«J'étais avec d'autres bénévoles sur l’île de Lesbos en attendant les navires avec les réfugiés, raconte-t-il en entrevue avec SputnikNews.com. Il y avait un père qui tenait dans ses bras sa fille qui avait perdu conscience. Il était désespéré - il pleurait, il criait. Je me suis approché de lui, et pour l'aider j'ai pris sa fille dans mes bras. Et c'est à ce moment-là que j'ai senti toute l'injustice de cette crise migratoire.»