Une ascension rapide
Gros coup pour Fasken à Québec, qui a réussi à s’octroyer les services de Carl Tremblay en avril. L’avocat a donc quitté Norton Rose et en cinq mois a réussi à gravir les échelons de son nouveau cabinet en devenant associé-directeur. Dans son portefeuille de clients, on retrouve l’administration portuaire de Québec, le Groupe Filgo inc, ou encore Québecor Média, dans le cadre de négociations avec la Ville de Québec concernant la gestion et l’exploitation du centre Vidéotron.
11. Shahad Salman
L’infatigable philanthrope
La jeune avocate de 30 ans s’illustre par son implication incroyable dans une quantité de projets philanthropiques, en plus de son travail à temps plein en tant qu’avocate chez Aligo, une société de valorisation et de commercialisation des innovations produites par les universités. Shahad Salman est en effet impliquée dans le Comité sur les droits de la personne, dans le Comité à la diversité du barreau de Montréal, dans celui sur le profilage racial et social de SPVM ou encore au Musée de l’Holocauste. Mais surtout, elle essaye de se battre pour prouver à ses pairs qu’elle n’est pas juste une avocate musulmane. Les journées de 24h semblent trop courtes pour elle !
10. André Ryan
Nouveau Super plaideur
Le chef du litige chez BCF, André Ryan, a été intronisé au club très sélect de l'American College of Trial Lawyers, qui recrute ses membres sur invitation seulement. Son accession est limitée à un nombre qui ne peut excéder 1 % du total des avocats d’une région. Pour devenir Fellow, il ne suffit pas d’être un excellent plaideur, il faut également être vu par ses pairs « comme une personne qui a toujours respecté les plus hauts standards d’éthique et de civilité, qui démontre un esprit collégial et traite tous les participants du système judiciaire avec dignité et respect », a dit le président du Comité provincial de l’Association, Me Olivier Kott.
9. Steeve Robitaille
Vp d’une firme aux milliards de dollars
Une grosse pointure du droit des affaires a pris du grade en devenant vice-président exécutif d'une importante firme de génie-conseil, WSP Global, l’ancienne Genivar, qui brasse un chiffre d’affaires annuel de plusieurs milliards de dollars. Après avoir passé près d’un quart de siècle chez Stikeman, Steeve Robitaille passe chez son client: il a en effet été premier conseiller de son nouvel employeur, négociant pour lui deux transactions frôlant le milliard de dollars au total. Il était sur le conseil de direction de Stikeman Elliott, et rejoint celui de la firme, qui compte quelque 36 000 ingénieurs partout dans le monde.
8. Charles Benmouyal et Tiago Murias
Gagnants contre toute attente
Tiago Murias
7. Anik Trudel
Nouvelle boss chez Lavery
Anik Trudel
6. Jean-François Pelland
L’avocat de Droit-inc passe chez Gowlings!
Jean-François Pelland
5. Louise Arbour
Passionnée par sa cause
Louise Arbour
En fin d’année, Me Arbour, telle une mère Noel, a donné 440 000 dollars à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Cela permettra de lancer le projet de recherche État de droit Arbour-UdeM, qui s’échelonnera sur cinq ans. Il consiste en une réflexion et des échanges sur les défis contemporains que posent les conceptions et les représentations traditionnelles de l’État de droit.
4. Richard Wagner
Nouveau juge en chef de la Cour suprême
Richard Wagner, nouveau juge en chef de la Cour suprême du Canada
3- Kim Thomassin
Un gros coup pour la Caisse
Kim Thomassin
2- Paul-Matthieu Grondin
La surprise de l’année
Paul-Matthieu Grondin
On ne peut ignorer le précédent créé par l'arrivée de Paul-Matthieu Grondin, l’avocat entrepreneur à la tête de l'ordre professionnel. Dans un débat électoral très polarisé entre deux femmes, la bâtonnière sortante, Claudia F. Prémont, et l’ex-bâtonnière Lu Chan Khuong, il s'est imposé par ses idées nouvelles.
Même s'il a bénéficié du retrait de Me Prémont, il reste qu'il a remporté une victoire majeure face à Lu Chan Khuong, l'emportant avec 71 % des voix.
À l'heure où le milieu juridique se distingue encore par une démarche technologique tâtonnante, l'élection d'un avocat connaissant—et utilisant—le pouvoir de l'analytique d'affaires risque de créer le momentum nécessaire à l'adoption d'une culture juridique numérique.
Sans compter que l'héritage entrepreneurial du cofondateur de Grondin Savarese, où l' « on ne pratique plus le droit aujourd’hui comme on le pratiquait hier », lui a permis de se présenter comme le candidat d'un changement nécessaire et réclamé par plusieurs.
1- Jean-François Gagnon
Le cabinet dont tout le monde parle
En quelques années, Langlois a réussi à rentrer dans la cour des grands. Jean-François Gagnon, chef de la direction, a convaincu des avocats de cabinets nationaux de se joindre à sa firme, ce qui n’est pas banal, l’inverse étant le scénario le plus courant. La saignée a été particulièrement importante dans l’équipe de litiges de McCarthy Tétrault, avec la défection de Mes Pascale De Meyer, Sean Griffin, Guillaume Leahy et Sandra Desjardins. Langlois recrute des jeunes, comme Me Félix Bernard, de Davies Ward Philipps & Vineberg, ou Me Roger Bill, de chez Blakes, mais aussi des vétérans: après plus de 30 ans chez Fasken, Me Pierre Y. Lefebvre, est devenu associé et Me Pierre-Luc Desgagné, a de son côté quitté la vice-présidence aux affaires corporatives et secrétaire général d’Hydro-Québec pour se joindre à l’équipe de droit des affaires.
Autre gros coup de l’année, Langlois a carrément réussi à absorber le cabinet Fraticelli Provost, embarquant avec lui 13 employés dont 7 avocats.
Bref, ça roule chez Langlois!
Le patron avait confié un peu plus tôt dans l’année à Droit-inc les secrets de sa stratégie de recrutement implacable: « le volume d’affaires n’est pas la première chose qu’on regarde chez un candidat, mais plutôt s’il est cohérent avec les valeurs du cabinet, s’il va y adhérer, s’il va permettre de le faire grandir ». En plus de recruter à tour de bras, Me Gagnon est aussi l'avocat le plus productif de son bureau...
Pour tout cela, Jean-François Gagnon est donc l’avocat Droit-inc de l’année 2017!
Methodologie: aucune! Ce sont des coups de coeur de la rédaction. Il n’y a rien de scientifique dans nos choix et nous avons regardé ceux qui, selon nous, ont marqué l’année.
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