Comparée à Gilligan, l'UdeM poursuit un syndicat étudiant

Julien Vailles
2018-03-06 12:10:00

Tant de gestes considérés comme du harcèlement de la part d’un syndicat étudiant, contre qui l’administration réclame une injonction à la Cour supérieure afin que cessent ces agissements, ainsi que 3 000 dollars à titre de dommages-intérêts. On en a également contre le fait que les faux diplômes envoyés usurpent l’image et les marques de commerce de l’UdeM.
Une dernière tentative de médiation doit avoir lieu cette semaine dans cette affaire qui dure depuis deux ans, écrit La Presse.
Détournement des Joyeux Naufragés
Rappelons les faits : en 2015, alors que la négociation entre l’administration de l’Université de Montréal et un syndicat d’employés étudiants est dans l’impasse, les relations se font de plus en plus acrimonieuses. C’est dans ce contexte qu’ont eu lieu les comportements jugés irrespectueux par l’Université, notamment la publication par le syndicat d’un tract disant : « Qui mène le bateau? Y a-t-il un capitaine à bord? À quand la négociation? Sont-ils cachés sur l’île de Gilligan? ».
Il s’agit d’une référence à la série télévisée culte américaine Les Joyeux Naufragés, diffusée dans les années 1960, où le personnage de Gilligan fait échouer, par sa maladresse, toutes les tentatives pour quitter l’île du Pacifique où les personnages ont fait naufrage.
Reste à savoir si la médiation portera ses fruits et empêchera l’affaire d’être entendue sur le fond.
Pirlouit
il y a 7 ansça ressemble à une certaine cause Rawdon
Anonyme
il y a 7 ans"le syndicat accusait la direction de refuser de coopérer, et reproduisait les visages de représentants de l'université «de façon dénigrante et abaissante», notamment coiffés de chapeaux de matelot"
Les snowflakes sont mainenant aux commandes dans la haute direction! ça craint...
ab
il y a 7 ansQu'il est ridicule et odieux de voir cette université s'en prendre au syndicat étudiant pour une telle pécatille! Je n'avais jamais entendu pârler de cette campagne jusqu'à ce matin mais je me senti interpellé de voir mes taxes se gapriller de la sorte ...
Monsieur le recteur. Sachez meix gérer vos dépenses. Rien de tout ceci ne vous servira ni ne fera progresser cette Université.
Bon dieu que je suis heureux d'avoir suivi mon cours à McGill!
Bonne journée et bonne chance dans vos futures décisions!
Anonyme
il y a 7 ans"Bon dieu que je suis heureux d'avoir suivi mon cours à McGill!"
Cher "ab", Concordia, McGill, et l'UQAM sont les portes d'entrées par lesquelle la pensée postmoderne se faufile dans les institutions d'enseignement du Québec, et déploie l'artillerie intellectuelle qu'on voit ici à l'oeuvre dans la posture de l'université. Jettez un coup d'oeil sur la formation gratuite admissible à des fins de formation permanente qui se dispensait au début 2017 dans ces lieux de haut savoir, et vous verrez qu'on était pas très loin des "études intersectionnelle sur le plug anal en droit international", ce qui constitue un signe très révélateur des percées réalisées par cette école pensée au delà des disciplines où elle s'est développée.
Les ressorts idéologiques qui sous-tendent cette école de pensée, et qu'on voit à l'oeuvre dans l'argumentaire grotesque de l'université, sont également au centre d'une histoire extrêmement inquiétante impliquant actuellement le barreau de l'Ontario, sans qu'aucun média d'ici n'en parle, alors que la chose est largement étalée dans le médias du ROC.
Dans le cadre d'une démarche censément inspirée de ce qui s'est fait au Barreau du Québec, le Barrreau de l'Ontatio oblige ses membre à signer une déclaration, dont elle a publié des modèles dans lesquels le signataire effectue une profession de foi et reconnait l'existence de racisme systémique dans la profession. Alors que le milieu juridique dormait complètement au gaz deux avocats et un prof d'université ont tirés la sonette d'alarme et réveillé les consciences, et la mesure est maintenant contestée devant les tribunaux.
Cette histoire Giliganesque n'est donc pas survenue à McGill, mais en bon chienchien obéisant aux dogmes d'un courrant de rectitude politique qui fait florès à McGill, les gestes de l'UdeM ne sont ici qu'un symptome d'un phénomène qui vient d'ailleurs.
http://theccf.ca/lsuc-statement/
http://www.cbc.ca/news/opinion/law-society-statement-1.4418125
http://business.financialpost.com/opinion/freedom-is-slavery-at-the-law-society-of-orwellian-ontario
http://nationalpost.com/opinion/bruce-pardy-law-societys-new-policy-compels-speech-crossing-line-that-must-not-be-crossed
http://www.thestar.com/news/gta/2017/10/23/lawyers-challenging-part-of-law-society-of-upper-canada-plan-to-address-racism.html
http://ottawacitizen.com/opinion/columnists/cameron-ontario-lawyers-now-face-their-own-freed-speech-battle
http://blog.ulawpractice.com/statement-of-principles
http://www.youtube.com/watch?v=YGC3y1BPzwA&feature=em-subs_digest
http://www.youtube.com/watch?v=FPpPnGA8rkQ
Anonyme
il y a 7 ans« sans qu'aucun média d'ici n'en parle »
http://www.droit-inc.com/article21939-L-obligation-de-diversite-chez-les-juristes-cree-des-remous
Anonyme
il y a 7 ansDroit-inc c'est ben l'fun, mais ça n'a pas la diffusion des médias généralistes, ni celle du journal du Barreau, ni d'un bon nombre de magasines juridiques qui rejoignent l'avocat lambda.
Entre la couverture médiatique que l'affaire ontarienne connait au Canada anglais, et un entre-filet sur ce site, la seule conclusion logique et qu'ici il y a une tendance à ne pas évoquer cette histoire (et la logique étant un ingrédient honni par les post-modernistes, on aura compri votre penchant pour cette école de (non-)pensée...).
Anonyme
il y a 7 ansRegardons ce que vous citez. Des opinions parues dans divers journaux, un blog, un «advocacy group, des vidéos Youtube... Le seul réel article est celui du Toronto Star, un quotidien ontarien qui traite d'une affaire ontarienne.
On est très loin d'une large couverture par des médias généralistes. L'entre-filet de ce site semble plutôt équivalent à ce qui est publié ailleurs au Canada anglais. Pas de cachoteries/complot ici.
Anonyme
il y a 7 ansSafe space, snowflakes... encore un langage codé pour les personnes faibles intellectuellement qui préfèrent utiliser des mots qui ne veulent rien dire plutôt que d'essayer de comprendre et de réfléchir. Vous êtes dans la même catégorie que ceux que vous dénoncez et vous ne le savez même pas. Pitoyable.
Anonyme
il y a 7 ansQuand la clé de décodage réside dans la consultation d'une encyclopédie, ça en dit long sur ceux qui sont incapable de la trouver!
Tin, ta jusse à cliker:
http://en.wikipedia.org/wiki/Safe-space
http://en.wikipedia.org/wiki/Snowflake_(slang)
Anonyme
il y a 7 ansSvp arrêter de copier des liens vers des articles, des blogues, youtube et autres. L'idée c'est de commenter à propos de l'article qui est publié. Ici, il s'agit d'un article à propos d'une injonction intentée par l'U de M contre un syndicat. Ça n'a strictement rien à voir avec vos lubies et vos marottes à propos des safe space, des snowflakes, des SJW, etc.
Avocate
il y a 7 ansJe pense que la personne qui vous a répondu connait très bien le sens des mots. Ce qu'il vous reproche (et il me corrigera si ce n'est pas le cas), c'est que vous cachez la paresse intellectuelle de vos propos sous des termes comme ça.
Tout en faisant (et regardez, moi aussi je vais vous sortir un beau terme très contemporain) du dog whistle qui manque beaucoup de subtilité.
Anonyme
il y a 7 ansY faut en revenir. C'était des moyens de pressions soft il y a 2 ans. L'art de ne pas entretenir de bonnes relations avec les employés...