« Ça coûtait trop cher », a mentionné à Droit-inc.com, l’associé-directeur Charles Spector, lors d’un bref entretien téléphonique.

Depuis deux ans, Me Spector faisait la navette plusieurs fois par mois entre Montréal et New York. Il admet en avoir eu assez des longs délais dans les aéroports. Il a tenté en vain de se trouver un remplaçant.

Désormais, les clients canadiens de FMC faisant des affaires dans la région de New York se feront servir par des avocats des bureaux de Toronto ou de Montréal.

« De toute façon, on s’est rendu-compte qu’il n’était pas nécessaire d’avoir un bureau physiquement présent à New York pour bien servir nos clients », explique Me Spector.

Rappelons-le, le marché juridique américain est lourdement affecté par la crise économique, mais jusqu’à maintenant aucun des cabinets canadiens ayant une présence à New York n’a effectué de mises à pied.

Le Financial Post rapportait lundi que Torys avait toujours 46 avocats à son bureau newyorkais; Osler, Hoskin & Harcourt, 29; Davies Ward Phillips Vineberg, 16; Stikeman Elliott, 14; Blake Cassels & Graydon, 5.