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Une nouvelle avocate en droit des affaires

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Mathieu Galarneau

2020-04-16 08:30:00

Vous pensez que les transactions d’envergure ne se font que dans le Vieux-Montréal? C’est faux, dit une avocate qui allie passion des affaires et vie à la campagne!

Me Andréanne Baillargeon intègre officiellement le cabinet Ratelle
Me Andréanne Baillargeon intègre officiellement le cabinet Ratelle
Me Andréanne Baillargeon intègre officiellement le cabinet Ratelle, qui a des bureaux à Joliette et Repentigny, à titre d’avocate en droit des affaires.

Pour cette nouvelle avocate, c’est tout à fait possible d’oeuvrer sur des transactions importantes sans nécessairement travailler au centre-ville de Montréal. Rencontre avec une jeune juriste profondément attachée à son Lanaudière natal.

Vous avez débuté vos études en droit par une technique juridique, avant de faire un baccalauréat en droit. Qu'est-ce qui vous a amené en droit et qu'est-ce qui a déclenché l'envie de devenir avocate?

C'est une question qu'on me pose souvent! À la fin du secondaire, on a eu la visite de l'aide pédagogique individuel (API) du cégep qui est venu nous parler des programmes disponibles au Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption. C'est par curiosité que je me suis informée sur la technique juridique parce que les compétences et les habiletés qui étaient ciblées répondaient vraiment à ce que j'aspirais à devenir. J'avais un fort intérêt pour la lecture, un désir d'argumenter et de justifier, de compléter notre réflexion en poussant davantage la recherche, ainsi que le désir d'avoir une certaine implication et une certaine importance dans les dossiers des clients que j'allais rencontrer.

En finissant vos études par un stage en litige chez Norton Rose Fulbright, vous saviez déjà que vous vouliez être avocate?

La réflexion s'était amorcée pendant mes études collégiales, et c'est vraiment le stage qui m'a permis de concrétiser cet intérêt. J'avais envie d'avoir encore plus de responsabilité et d'implication dans les dossiers de mes clients. Quand on poursuit au baccalauréat, les mandats qu'on nous confie à titre d'étudiante ou de stagiaire, ça nous permet déjà davantage de regard sur les dossiers.

Vous avez également touché à l'enseignement alors que vous étiez toujours au baccalauréat en étant auxiliaire d'enseignement.

C'est une expérience que j'ai adorée! Bien que je ne fasse pas du litige, j'aime quand même ce petit thrill-là, le fait de s'exprimer, d'expliquer. Lors de ma technique, j'avais aussi été tutrice auprès de certains étudiants de mon programme, alors j'ai une bonne proximité avec les étudiants. J'ai pu enseigner la recherche documentaire à trois reprises, et lors de ma dernière année, le programme a subi une évaluation qui nous permettait de restructurer et de revoir la façon dont le cours était dispensé, et de réfléchir justement à qu'est-ce qu'un juriste fait dans son quotidien en pratique privée, en contentieux ou en notarial. On a axé la nouvelle méthodologie de recherche sur le volet pratique du travail de juriste.

À travers ce parcours, vous êtes aboutie chez Ratelle en tant qu'étudiante puis stagiaire. Comment s'est fait cet arrimage entre vous et le cabinet?

Comme j'ai toujours été une étudiante proactive et impliquée dans ses cours, qui est celle qu'on retrouve en première rangée et qui pose beaucoup de questions, j'avais conservé un certain lien avec des enseignants en techniques juridiques, notamment Me Daniel Grégoire, qui va devenir mon maître de stage chez Ratelle.

Je lui ai expliqué mon cheminement universitaire et le processus du programme coopératif qui fait la renommée de l'UdS, où on peut alterner une session d'études avec une session de stage. J'avais déjà fait deux stages en contentieux à Montréal, et j'avais envie de voir ce que la pratique privée pouvait m'apporter. De plus, étant donné que je suis native de la région de Lanaudière, j'avais envie d'avoir la possibilité de commencer ma carrière dans ma région. Me Grégoire m'a fortement suggéré de déposer ma candidature chez Ratelle, et après les entrevues, j'ai eu l'opportunité d'être la première étudiante que Ratelle a accueilli, en dehors du contexte régulier de l'offre d'emploi d'été ou de stage du Barreau. Je suis très reconnaissante de cette chance que le cabinet m'a offert. Je pense que c'était un risque calculé, parce que après mon premier stage, ils m'ont offert de venir faire mon stage du Barreau également.

Quels sont les avantages pour vous de travailler chez Ratelle? Quelles sont les valeurs du cabinet qui vous rejoignent?

Je trouve que c'est le meilleur des deux mondes! Ratelle a deux bureaux physiques, à Joliette et Repentigny, mais la renommée et la notoriété du cabinet dépassent largement ces frontières. Ça me permet, par exemple, en droit transactionnel et commercial, d'avoir des mandats d'importance dans lesquels on interagit avec des avocats montréalais et internationaux, mais tout ça à proximité de ma campagne adorée! Je suis une fille qui adore le plein-air, je fais beaucoup de randonnées et de course à pied. J'ai donc un défi professionnel et intellectuel dans des mandats stimulants, tout en demeurant dans ma région.

Pourquoi choisir le droit des affaires plutôt que le litige ou le droit des assurances, par exemple?

C'est au terme de mon premier stage au bac qu'on s'est mis à discuter et à réfléchir au poste qui allait m'être offert pour mon stage du Barreau. À mon premier stage, j'étais en litige. Avec mon expérience d'auxiliaire de recherche et d'enseignement, j'avais continué dans cette voie en soutenant les avocats dans leur préparation. Je voyais d'abord le droit transactionnel et commercial comme quelque chose qui ne se pouvait pas pour moi au départ. Je n'avais pas idée qu'une toute jeune juriste pouvait travailler sur des dossiers aussi importants! Au final, quand j'ai démontré de l'intérêt, ils m'ont dit que de ce qu'ils avaient vu de ma capacité à travailler en équipe, que c'était un secteur qui pouvait m'accueillir parce que ça correspondait à ce que je démontrais comme aptitudes.

Où vous voyez-vous en 2025, avec cinq ans de Barreau en arrière de la cravate?

Excellente question! Je suis très contente du secteur dans lequel j'évolue, ainsi que du rayonnement que le cabinet acquiert d'année en année. Pour moi, ce serait un grand honneur d'être toujours assise sur la même chaise, comme avocate transactionnelle en droit des affaires. Comme j'ai beaucoup à apprendre, j'espère avoir acquis encore plus d'expérience et d'autonomie, et être impliquée dans des transactions d'envergure, où les intérêts se chiffrent dans les millions de dollars.

Je regarde devant et je suis prête pour tous les défis!

Note de la rédaction
Cet article a été rédigé avant la crise actuelle
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