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Une décision sanitaire prise par le Tribunal jeunesse

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Audrey Bonaque

2021-05-10 09:48:00

Le Tribunal jeunesse autorise le dépistage et la vaccination contre la COVID-19 d’un enfant malgré l’opposition de sa mère complotiste...

Le Tribunal de Jeunesse accorde une demande en lien avec la COVID-19... Photo : Shutterstock
Le Tribunal de Jeunesse accorde une demande en lien avec la COVID-19... Photo : Shutterstock
Le Tribunal de Jeunesse accorde une demande en lien avec la COVID-19, basée sur l’intérêt de l’enfant, malgré l’opposition de la mère.

La juge Nancy Moreau donne à la Directrice de la protection de la jeunesse (DPJ) le pouvoir de « signer les autorisations de santé requises entourant la COVID-19 incluant le vaccin si nécessaire ».

Selon la juge, sa décision se fonde uniquement sur l’intérêt de l’enfant même si elle comprend les inquiétudes de la mère.

« En l’espèce, les impacts reliées à un refus de procéder à un test de dépistage lorsque suggéré par la santé publique ou encore au refus d’administrer un vaccin le cas échéant (l’enfant n’a que 10 ans) s’avèrent considérables et contraires à son intérêt » explique-t-elle dans son jugement datant du 24 mars 2021.

Tenant un discours « complotiste », la mère refuse que l’enfant fasse des tests de dépistage et se fasse vacciner. Elle croit qu’il y a des dommages collatéraux causés par les mesures sanitaires imposées par la Santé publique.

Elle souligne que « le test de dépistage peut entraîner des séquelles neurologiques, le masque peut entraîner des séquelles pulmonaires, la suspension des activités sportives peut entraîner une détresse psychologique et le vaccin peut provoquer des ennuis de santé majeurs ».

Rappelons qu’elle participe aussi activement à des manifestations publiques contre les politiques et décisions gouvernementales en lien avec la COVID-19.

L’enfant avait été confié en bas âge à sa tante et son conjoint. Le rôle de la DPJ est d’être responsable le médiateur et de signer les documents de l'enfant jusqu'à sa majorité.

Grâce à une entente convenue entre les parties, la mère pouvait garder contact avec l’enfant en personne sous l'œil de la DPJ et à travers des contacts téléphoniques supervisés par la famille d’accueil.

Toutefois, ces appels téléphoniques deviennent plus difficiles et causent de l’anxiété chez l’enfant. Par exemple, lors d'un dernier échange la mère s’est emportée devant la famille au sujet de la COVID-19 et s’est ouvertement opposée aux mesures mises en place. Ce motif a été mentionné lors du jugement par la partie demanderesse.
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