Jonathan Pierre-Étienne. Sources: Archives, Radio-Canada et site web de Grondin Savarese
Jonathan Pierre-Étienne. Sources: Archives, Radio-Canada et site web de Grondin Savarese
Jonathan Pierre-Étienne est un vrai passionné. L’associé de Grondin Savarese s’implique dans plusieurs causes caritatives, de même qu’au Jeune Barreau de Montréal depuis son assermentation. Il a d’ailleurs été le 120e président de l’organisation en 2018. Il est également membre du conseil d’administration de l’Association du Barreau canadien, division du Québec.

Celui qui est né et a grandi dans la métropole est aussi l’un des conseillers élus au Conseil du Barreau de Montréal pour 2022-2023.

Sa pratique en litige civil et commercial ainsi qu’en faillite et insolvabilité l’amène à plaider devant tous les tribunaux du Québec. « L’année dernière, on a aussi plaidé le dossier QMI devant la Cour suprême. C’était un super beau dossier », ajoute l’avocat de 37 ans.

Pourtant, le Barreau 2013 n’en est pas à sa première carrière. Il a d’abord joué au football professionnel pendant 15 ans.

Des Cactus aux Carabins

Tout a commencé au début du secondaire. Jonathan Pierre-Étienne a fait ses premières armes pour les Cactus du Collège Notre-Dame. Il a ensuite revêtu les couleurs du Cégep du Vieux Montréal, où il a été recruté pour aller aux États-Unis.

« J’ai joué pour l’équipe de l’Université Rutgers, au New Jersey, pendant trois saisons », rappelle l’avocat. Il est revenu au pays en 2008, baccalauréat en communication avec spécialisation en relations publiques en poche.

Malgré les blessures, Jonathan Pierre-Étienne n’était pas prêt à accrocher ses crampons. Il a donc rejoint les rangs des Carabins lorsqu’il a commencé ses études en droit à l’Université de Montréal. Il a officiellement rangé son équipement en 2011.

De famille

La carrière d’avocat a toujours attiré Jonathan Pierre-Étienne. « Mon père est procureur de la Couronne au Directeur des poursuites criminelles et pénales à Montréal. Je veux pratiquer le droit depuis que je suis tout petit », explique-t-il.

La figure paternelle de Me Pierre-Étienne est une grande source d’inspiration pour lui. « Il est aveugle. C’est en plus l’un des seuls qui a plaidé devant tous les tribunaux. Il m’a toujours encouragé dans ma carrière. »

Des compétences toujours utiles

Même si le droit et le football ont peu de points en commun, les compétences acquises pendant sa première carrière lui servent encore. « Plaider, c’est un sport avec le niveau de stress et d’adrénaline que ça comporte. Ça me donne un avantage d’avoir joué dans des stades de 80 000 personnes. Ça aide souvent aussi à y voir plus clair. »

Jonathan Pierre-Étienne retrouve également l’esprit d’équipe qu’il appréciait comme joueur. « La camaraderie dans un bureau comme Grondin Savarese, où on compte environ 15 employés en tout, crée une belle chimie. On travaille tous dans un but commun », estime-t-il.

Il ajoute en riant qu’il utilise désormais sa tête différemment, pour penser plutôt que plaquer. « Mes forces demeurent. Je suis attentif aux détails. Le football est un jeu de minutie et de précision. Ça s’applique aussi dans la vie de tous les jours. Je suis capable de garder la tête froide devant la pression. »

Jonathan Pierre-Étienne est-il un meilleur avocat ou un meilleur joueur de football? « On dit qu’on s’entraîne à la pratique. Du haut de mes (presque) dix ans de barreau et avec l’expérience que j’ai acquise, je crois que je deviens tous les jours un meilleur avocat. Bref, j’aime mieux ma toge que mes épaulettes. »