Roy Heenan en hausse, le nom de jeune fille en baisse

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Amélia Salehabadi

2010-07-15 13:15:00

Quels sont les acteurs du monde juridique qui ont la cote aujourd'hui? Quels sont ceux qui en arrachent? Amélia Salehabadi vous les présente...

En Hausse

Cette semaine en allumant ma télé sur Tv5 qu’elle ne fut pas surprise quand j’ai vu Roy Heenan s’inviter dans mon salon.

L’associé cofondateur de Heenan Blaikie participait à « Ports d'attaches » la nouvelle émission de la photographe Heidi Hollinger .

Roy Heenan s'y trouvait pour expliquer l’histoire de La Havane à la photographe, puisqu’il explique que cela fait plus de dix ans qu’il y vient pour développer des liens d’affaires.

Il a pris son rôle de guide touristique très à cœur et l’a très bien assumé. Très à l'aise à la télé, Me Heenan ne se préoccupait nullement de la caméra.

Roy Heenan était détendu et élégant dans sa chemise blanche en coton, maniant à l’occasion et parfaitement la langue espagnole.

La prestation mérite sans conteste une hausse.

Cliquez-ici pour vous en convaincre.

En Baisse

Comme vous le savez tous, une femme au Québec ne prend pas le nom de son époux en se mariant.

En fait, elle n'en a pas le droit.

Point à la ligne.

Chacun doit garder son nom.

Le principe a été adopté au nom des droits de la femme.

Les enfants ont alors soit le nom d'un des parents soit le nom des deux.

C'est comme ça qu'on a eu la génération des Tremblay-Gagnon et des Dufour-Charest.

Qui a leur tour sont à l'âge d'avoir des gamins.

Mais, souvent pour ne pas alourdir le nom de leurs enfants, de nombreux couples ne donnent qu'un seul nom à leur progéniture, généralement celui du père.

Dans ce cas, tout le monde dans la famille à le même nom de famille sauf la maman.

Quand on crée une famille souvent on a envie de créer une unité.

Eh oui messieurs dames les législateurs, il y a certaines femmes qui aimeraient bien prendre le nom de l'époux.

Mais la justice ne veut pas en entendre parler.

Le juge Martin Castonguay de la Cour supérieure vient de confirmer ce principe de nouveau.

Ainsi, écrit-il dans son jugement:

« Un des motifs invoqués par la requérante est son désir de former une cellule familiale forte avec ses filles ainsi que son conjoint. Elle s'exprime de la façon suivante dans sa requête: depuis la naissance de ses filles, la demanderesse a découvert un besoin de se redonner une identité familiale forte. Ce désir, quoique légitime, n'est pas son seul apanage. En effet, en raison de l'application de l'article 393 du Code civil du Québec, dans nombre de familles québécoises, les enfants portent uniquement le nom de leur père. Il n'y a aucun motif religieux ou identitaire à posséder le même nom de famille que ses enfants, il s'agit d'une préférence. Lassken aurait pu, à leur naissance, leur donner son nom, ce qu'elle n'a pas fait. »

Désolée, mais moi en tant que femme "éduquée", je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille.

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''Crédit photo:'' Anthony Rancourt
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39 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Nom de l'époux
    Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Nom de l'époux
      > Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??

      Parce que lui aussi n'a pas le droit!!!! Me Salehabadi est plutôt claire à cet égard

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Re : Nom de l'époux
      > > Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??
      >
      > Parce que lui aussi n'a pas le droit!!!! Me Salehabadi est plutôt claire à cet égard

      T'as rien compris. Je sais ce que le droit dit. Ça n'a rien à faire avec ça. On parle de principes ici. Amélia elle-même dit: "je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille." Pourquoi que ce serait juste à la femme de changer de nom pour l'unité familiale? Le mari pourrait aussi prendre le nom de son épouse.

      Capiche? Ou tu as besoin d'un dessin?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    En tant que femme éduquée....
    "Désolée, mais moi en tant que femme éduquée, je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille."

    Doit-on comprendre que les femmes non éduquées se situent sur un pallier différent lorsqu'il s'agit de réclamer leurs droits?

    L'emploi du terme "femme éduquée" est définitivement, dans ce cas-ci, maladroitement utilisé Mme Salehabadi. Le simple terme "femme" aurait été suffisant, et l'emploi d'"éduquée" était inutile, car il est non seulement péjoratif, mais également terriblement subjectif. Un diplôme est une marque sociale, et non une indication ultime de l'intelligence d'une personne.

    • Amélia Salehabadi
      Amélia Salehabadi
      il y a 13 ans
      Réponse d'Amélia
      > "Désolée, mais moi en tant que femme éduquée, je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille."
      >_______________

      Par Amélia

      Vous avez raison, l'utilisation du terme 'éduquée ' est certes maladroite.

      J'y ai pensé longtemps avant que de le mettre.

      C'était en réaction au 'lobbyisme ' de certaines femmes 'éduquées ' et qui se proclamaient du mouvement féministe du Québecet qui étaient à l'origine de cette règle droit qui empêche les époux de prendre le nom l'un de l'autre.

      Elles avaient mené leur combat au nom ds femmes 'non éduquées ' et sous l'emprise de leur mari.

      Ce qui moi me rend furieuse.
      Je pense exactement ce que vous semblez penser du mot 'éduquée' dans ce contexte.

      L'emploi du mot 'éduquée ' se voulait ironique donc.
      Ainsi vous avez raison. Mille fois raisons.
      Merci de votre commentaire
      AS

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Ce qui moi me rend furieuse. ?!
    "Ce qui moi me rend furieuse. "

    Je sens que Me ne va pas laisser passer cette phrase sous silence

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Question aux femmes éduquées
    En renonçant à votre nom pour prendre celui de votre mari, n’écarteriez-vous pas en quelque sorte votre famille (i.e. celle qui vous a mise au monde et "éduquée")?

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    coquille
    « Cour supérieure » et non « Cour Supérieure ».

  6. Bruno B.
    Bruno B.
    il y a 13 ans
    Bruno B.
    LUV xxx

    Brunonichou B.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Re : Question aux femmes éduquées
    > En renonçant à votre nom pour prendre celui de votre mari, n’écarteriez-vous pas en quelque sorte votre famille (i.e. celle qui vous a mise au monde et "éduquée")?

    qui a dit qu'elle voulait prendre le nom de son mari (si elle en un a)? Elle dit qu'elle veut avoir le CHOIX.

    Puis je ne comprends, vous dites de renoncer au nom de celle qui l'a mise en monde? Mais qui vous dit qu'elle a le nom de son père?

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Sondage/Pétition
    Je suis d'accord avec la demanderesse au nom des femmes éduquées ou non, que chaque famille aurait le droit de porter le même nom ou non. Liberté pour tous! Au Québec, quand on avance, on dirait qu'on recule, non?
    P.S. Il me semble qu'il y a mieux à faire que de corriger les fautes dans les commentaires. Commentez sur le fond, c'est l'essentiel.

  9. Cynik
    Cynik
    Je me rattache sans la moindre réserve aux propos de Me Salehabadi!

    Encore là, relent d'une Révolution Tranquille qui est allée beaucoup trop loin, on assiste encore ( encore et toujours ) aux effets des groupes de pressions et des lobby féministes anti-masculins qui « montent aux barricades pour défendre le droit de ses pauvres et éternelles victimes que sont les femmes ». Le même genre de personne qui, année après année, hurle sur la place publique en pointant du doigt la tragédie de la Polytechnique comme si elle se produisait tous les jours.

    Traditionnellement, comme Me Salehabadi le fait si bien remarquer, ces mouvements se targuent d’un semblant de légitimité en prétendant « agir au nom des femmes », parce que « c’est bien connu, les femmes sont constamment et toujours tellement maltraitées et rabaissées par les hommes, qu’il leur est impossible d’accéder à l’éducation, de comprendre qu’elles ont des droits et encore moins de les faire valoir – les pauvresses sont esclaves d’une phallocratie omniprésente et tyrannique, sans s’en rendre compte ».

    ( Je note au passage à quel point cet argumentaire me fait rire, parce que justement une des choses que ces lobby reproche aux hommes, c’est une attitude paternaliste et le fait de dire « je sais ce qui est bien pour toi », alors que c’est exactement ce qu’elles font – but I digress )

    D’où la distinction : Me Salehabadi ne vient pas dire que les femmes éduquées ont plus ou moins de droits que les femmes ne l’étant pas : c’est bien pour dénoncer la situation HALLUCINANTE ( que ces lobby ne peuvent même pas semble-t-il CONCEVOIR ) où une femme, éduquée, intelligente et fort bien de sa personne puisse ne pas être en accord avec eux!!!! Horreur! Crime contre l’humanité pour de tels groupes de pression – et pour toutes les mesures adoptées en fonctions de leurs revendications ( dont la philosophie, à la limite, tire sur celle du communisme totalitaire - encore là on pourrait faire une pluralité de parallèles, mais passons ) : l’entièreté de leur philosophie repose sur le fait que si les femmes sont éduquées, elles sont obligatoirement d’accord avec leur position, et que si elles ne sont pas d’accord, alors c’est qu’elles sont brainwashées par les méprisables hommes.

    Non seulement ça ne pourrait pas être plus dans le champ, mais en plus c’est vraiment insultant pour les femmes, je trouve!

    Toute cette interdiction de prendre le nom de son conjoint part de la prémisse philosophique suivante

    « Par le mariage, l’homme asservit la femme et il lui vole tout : son patrimoine, sa liberté, sa carrière, son corps, sa vie et même son nom – MAIS PLUS JAMAIS!!! LIBERTÉÉÉÉ!!! » ( imaginez cette dernière phrase empreinte du genre « Mel Gibson dans BraveHeart » )

    Ceci étant, encore là, le législateur s’est ( encore!!!!! ) écroulé devant les groupes de pression minoritaires et a modifié notre droit en prenant pour acquis que le fait de changer de nom au mariage était une immondice à laquelle jamais une femme ne voudrait consentir, imposée par les hommes.

    Cependant, sans se prononcer sur le Québec des années 1950, il demeure que, aujourd’hui, en 2010, l’égalité homme femme, elle est incontestablement là ( et encore, souvent, il y a même un lourd déséquilibre en faveur des dames ).

    Les revendications des groupes de pressions féministes ( et les mesures qui ont été adoptées en réponses à ces revendications et qui perdurent encore dans notre droit actuellement ) sont, du moins en bonne partie, désuètes et non-pertinentes au bon fonctionnement de la société actuelle.

    Si c’est sur une base volontaire, pourquoi un époux n’aurait-il pas le droit de changer de nom pour prendre celui de sa moitié au moment du mariage ( et ce, d’un sens ou de l’autre – et pour les hétéros comme pour les homos ) ? C’est le cas dans une panoplie d’autres juridictions… et pourtant, c’est drôle, mais je ne vois pas de chaînes aux pieds des américaines, par exemple.

    Maaaaaaaiiiiisssss encore une fois, notre bon législateur que nous aimons tous tant, « sait ce qui est bien pour nous » et il nous empêche d’utiliser cette chose « socialement dangereuse et néfaste » que sont le libre arbitre et la liberté de consentement entre adultes éclairés.

    Merci législateur! Merci d’être encore et toujours notre berger! (……. Vous avez remarqué que, le berger, ses moutons, il les tond, il les tue et il les mange ? Ça fait réfléchir à la métaphore… )

    S’il y a quelque chose – élément plus fondamental encore – je trouve extrêmement noble le fait de vouloir donner un nom unique à une famille, où chacun des membres partage la même appartenance. C’est peut-être « pas grand chose » pour certains, mais ça contribue au renforcement de la cellule familiale – et c’est quelque chose, c’est triste à dire, qui devrait être de première importance… mais qui semble moins compter qu’une paire de chaussettes sales à l’heure actuelle.

    Et pour ce qui est de « écarter sa propre famille »en changeant de nom - je ne vois absolument pas en quoi cela ferait un tel écartement. En quoi est-ce qu’une famille devrait considérer qu’un enfant est « plus » ou « moins » des leurs : parce qu’il change de nom ? parce qu’il fonde sa propre famille à lui ?! Au contraire, ce n’est pas de l’ignorance de ses racines, c’est simplement un nouveau départ dans un cycle qui se perpétue. La « cassure », s’il y en a une, ne réside pas dans le changement de nom – mais bien dans le fait de fonder une nouvelle famille, distincte de celle dont on est issu : le fait de changer de nom pour vouloir devenir le noyau de sa nouvelle famille plutôt que de rester une simple composante de l’ancienne n’est pas une chose répréhensible en soi : au contraire.

    Vivre heureux en couple avec la même personne jusqu’à la fin de ses jours et fonder une famille unie dans l’affection devrait être un objectif de vie essentiel ( je sais, c’est naïf de penser ça aujourd’hui… mais rien ni personne ne pourra me faire changer d’avis ) – et dans l’optique où la poursuite de cet objectif se fait sur une base de gré à gré entre deux adultes égaux et consentants… le législateur échoue ici encore à son mandat d’assurer le bien-être collectif en privant ainsi les conjoints de cette mesure de rapprochement et d’unité…. …. …. ça, et les centaines d’autres mesures anti-familiales qui poussent à tout faire éclater le plus vite possible…

    Mais suis-je bête… le législateur « sait ce qui est bon pour nous ». Ouf! Heureusement! Merci législateur, je savais pas que j’étais un salaud : merci de nous expliquer que ce que les hommes appellent de l’ « amour », en réalité c’est impossible – et c’est impossible qu’ils le ressentent -, parce que c’est uniquement de la manipulation intéressée!

    Cyniquement vôtre

  10. Me
    Me
    >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.

    Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.

    Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Me
      Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.

      Vos reproches envers elle sont un cran en dessous de ceux de Fillion envers Chiasson. Or, nous connaissons tous les raisons intrinsèques qui ont motivés les propos de Fillion.

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Me
      Me

      Vous avez un 5@7 au 737 qui débute bientôt. Il y a beaucoup de jeunes gens qui pourraient bénéficier de vos conseils prodigieux.

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Me
      Avez vous consulté vos associés?

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

  11. Cynik
    Cynik
    Post-Scriptum et mise en contexte:

    Ça ne change pas vraiment le fond des propos émis de part et d'autre jusqu'ici, mais dans l'affaire Lassken ( citée dans le texte principal ), la demanderesse demandait un changement de nom alors qu'elle était en union de fait et non pas mariée ou unie civilement.

    Ça ne change rien au débat social sous-jacent à ce fil de discussion, mais ça apporte un éclairage différent au cas d'espèce.

  12. Me
    Me
    >>>>>> Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.


    Je ne comprends pas. Juste parce que quelques uns trippent sur elle et qu'elle aime s'afficher, devons nous-tous être en admiration totale envers Amélia même lorsqu'elle émet des opinion totalement eronnées, opinions qui sont du ressort d'une profession réglementée qu'elle ne pratique plus ?

  13. GBS
    GBS
    Me, encore une fois, parle à travers son chapeau. Il est difficile de changer de nom.

    On parle ici de changer de nom sur le Registre de l'état civil. Rien n'empêche madame de "prendre le nom de son mari" sans que la modification soit faite au registre, tout comme madame Montreuil peut insister pour qu'on l'appelle madame alors que le registre mentionne qu'elle a toujours sa virgule entre les jambes.

    Alors madame Claudette Marie Presseau aka Savannagh K. Lassken (suivant une première modification en CB en 1994) peut se faire appeler "Savannagh Marie Loulou" sans la modification au registre, si ça lui chante. Ce n'est certainement pas ce défaut clérical au registre qui va éloigner ses filles.

    À un moment donné, il faudrait qu'on arrête de croire que le registre est au service du citoyen qui veut jouer avec son identité. Il est au service de l'État.

  14. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Roy Heenan fait des affaires à Cuba
    Roy Heenan a été présentée par Heidi Hollinger comme un homme d'affaires (et non un avocat) qui se rend régulièrement à Cuba depuis 10 ans pour faire des affaires. Quelqu'un sait de quel type d'affaires il s'agit ?
    Me, cessez de vous acharner à enculer des virgules, faites allez votre séduisant réseau de contacts, et répondez.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Roy Heenan fait des affaires à Cuba
      > Roy Heenan a été présentée par Heidi Hollinger comme un homme d'affaires (et non un avocat) qui se rend régulièrement à Cuba depuis 10 ans pour faire des affaires. Quelqu'un sait de quel type
      d'affaires il s'agit ?
      > Me, cessez de vous acharner à enculer des virgules, faites allez votre séduisant réseau de contacts, et répondez.


      Bon, apparamment Me n'a pas le réseau de contacts que je lui prêtais, car il n'a pas répondu à ma question. Quelqu'un d'autre a la réponse à cette question : "quelles affaires Roy Heenan brasse-t-il à Cuba?".

  15. Bruno B.
    Bruno B.
    il y a 13 ans
    Re : Me
    > >>>>>> Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.
    >
    >
    > Je ne comprends pas. Juste parce que quelques uns trippent sur elle et qu'elle aime s'afficher, devons nous-tous être en admiration totale envers Amélia même lorsqu'elle émet des opinion totalement eronnées, opinions qui sont du ressort d'une profession réglementée qu'elle ne pratique plus ?

    BRUNO B. VA SE FÂÂÂÂÂCHEEEER.....

  16. Me
    Me
    Le fait d'être mariée à un homme qui porte le nom que la demanderesse désire n'est nullement un motif de disqualification lorsque la demande est faite tout simplement selon la procédure du DEC. Pour les critères: voir le cas de Micheline Montreuil.

    L'erreur majeure est de se présenter devant le tribunal, en révision d'une décision du DEC, et de plaider qu'on veut ce nom parce que c'est le nom du mari.

    Donc affirmer «En fait, elle n'en a pas le droit.» est totalement faux.

    Si le mari s'appelle Tremblay et que la femme s'appelle Lessard, la femme peut changer son nom pour Tremblay. La section du CcQ sur le changement du nom le lui permet simplement, comme elle permet à tout citoyen non-Tremblay de devenir un Tremblay pourvu qu'il suit les critères que la CA a mentionné dans l'affaire Montreuil. Faut simplement résister à l'envie de déclarer l'amour voué à son mari devant la C.S. lorsque celle-ci siège en revision. Autre conseil qui aide grandement: démarrer les procédures devant le DEC avant le mariage.

    • Fan d'Amélia
      Fan d'Amélia
      il y a 13 ans
      Re : Me
      > Le fait d'être mariée à un homme qui porte le nom que la demanderesse désire n'est nullement un motif de disqualification lorsque la demande est faite tout simplement selon la procédure du DEC. Pour les critères: voir le cas de Micheline Montreuil.
      >
      > L'erreur majeure est de se présenter devant le tribunal, en révision d'une décision du DEC, et de plaider qu'on veut ce nom parce que c'est le nom du mari.
      >
      > Donc affirmer «En fait, elle n'en a pas le droit.» est totalement faux.
      >
      > Si le mari s'appelle Tremblay et que la femme s'appelle Lessard, la femme peut changer son nom pour Tremblay. La section du CcQ sur le changement du nom le lui permet simplement, comme elle permet à tout citoyen non-Tremblay de devenir un Tremblay pourvu qu'il suit les critères que la CA a mentionné dans l'affaire Montreuil. Faut simplement résister à l'envie de déclarer l'amour voué à son mari devant la C.S. lorsque celle-ci siège en revision. Autre conseil qui aide grandement: démarrer les procédures devant le DEC avant le mariage.

      C'est une façon hypocrypte de faire les choses ce que vous proposez de faire la. En fait, vos propos ce n'est que comment détourner la loi...Et vous osez donner des leçons à Amélia? Bravo Me et vos principes de la religion catho vous les mettez ou?

    • Me
      Re : Re : Me
      >
      > C'est une façon hypocrypte de faire les choses ce que vous proposez de faire la. En fait, vos propos ce n'est que comment détourner la loi...Et vous osez donner des leçons à Amélia? Bravo Me et vos principes de la religion catho vous les mettez ou?


      Premièrement apprenez à mieux écrire.
      Secondo, la loi existe pour que nous les avocats en connaissions son utilisation, son interprétation et parfois ses limites.
      Aussi, dîtes-moi qu'est-ce que la réligion catholique (ou toute autre) à a faire ici?
      Enfin, soyez fan d'Amélia si vous voulez mais efforcez-vous quand même d'avoir des points de vue qui vous appartiennent.

  17. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Re : Me
    Vous employez le mot "tripper". J'aurais cru que quelqu'un de votre stature se tiendrait loin d'une telle expression. Vous êtes plutôt Beach Club de Pointe Calumet au lieu de 357c

    Êtes vous un hybride entre la haute classe de canary wharf et un ado de la génération Myspace qui passe les concours de "Loft Story"?



    > >>>>>> Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.
    >
    >
    > Je ne comprends pas. Juste parce que quelques uns trippent sur elle et qu'elle aime s'afficher, devons nous-tous être en admiration totale envers Amélia même lorsqu'elle émet des opinion totalement eronnées, opinions qui sont du ressort d'une profession réglementée qu'elle ne pratique plus ?

  18. Me
    Me
    >>>>>> C'est une façon hypocrypte de faire les choses ce que vous proposez de faire la. En fait, vos propos ce n'est que comment détourner la loi...Et vous osez donner des leçons à Amélia? Bravo Me et vos principes de la religion catho vous les mettez ou?

    On appelle ça "faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le bénéfice du client." Si le CcQ possède un régime un peu contradictoire et qu'il laisse une porte ouverte, c'est nullement détourner la loi que d'utiliser cette porte.

    (Par ailleurs, je ne crois pas être en mesure de comprendre ce que "détourner la loi" signifie... mais passons).

    Ce qu'il faut retenir:
    1. Tout citoyen a le droit de changer son nom.
    2. Le fait d'être marié ne diminue pas le droit de 1.
    C'est la dynamique du CcQ et c'est à utiliser.

  19. Me
    Me
    >>>>> Me, cessez de vous acharner à enculer des virgules, faites allez votre séduisant réseau de contacts, et répondez.

    Je vois Me Heenan se promener souvent lorsque je fais mon jogging. Il habite dans mon quartier mais je ne lui ai jamais adressé la parole. Je le ferai de confrère à illustre confrère... la prochaine fois.

  20. Me
    Me
    >>>>>> Me, encore une fois, parle à travers son chapeau. Il est difficile de changer de nom.

    Je n'ai jamais affirmé qu'il soit facile.
    Donc, logiquement, je ne peux pas avoir tort.
    J'ai dit que la loi permet de le changer pour autant que l'on suive les critères du CcQ et ceux de la CA dans l'arrêt Montreuil. Ces critères sont ouverts aussi à une femme mariée... il suffit simplement qu'elle résiste à l'envie irresistible de dire devant le juge de la CS (ou devant le DEC) qu'elle le fait par amour envers son mari.

  21. Me
    Me
    >>>>>> Me, encore une fois, parle à travers son chapeau. Il est difficile de changer de nom.

    Je n'ai jamais affirmé qu'il soit facile.
    Donc, logiquement, je ne peux pas avoir tort.
    J'ai dit que la loi permet de le changer pour autant que l'on suive les critères du CcQ et ceux de la CA dans l'arrêt Montreuil. Ces critères sont ouverts aussi à une femme mariée... il suffit simplement qu'elle résiste à l'envie irresistible de dire devant le juge de la CS (ou devant le DEC) qu'elle le fait par amour envers son mari.

    C'est le "elle n'a pas le droit" d'Amélia qui est entièrement faux. Le droit existe pour Me Montreuil, tout comme il existe pour les f mariées.

    Le CcQ n'a jamais dit que la section sur le changement de nom cesse de s'appliquer une fois qu'on est mariés, il me semble...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : Me
      Quand le juge écrit

      'Il n'y a aucun motif religieux ou identitaire à posséder le même nom de famille que ses enfants, il s'agit d'une préférence'

      je ne suis pas certain qu'il ai raison. Il s'inscrit totalement en faux à ce que disent les pyschologues ou sociologues.

      Bravo à Amélia d'avoir souligner cela. Encore, une foisMe vous débattez pas sur le point essentiel de l'article.

      Il faut apprendre à bien lire. Vous nous fatiguez avec son enfantillages de pré-ado

  22. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Re : Me
    > >>>>>>Amélia même lorsqu'elle émet des opinion totalement eronnées, opinions qui sont du ressort d'une profession réglementée qu'elle ne pratique plus ?

    Mais qu'en savez vous? êtes vous son chum? ou quoi?

  23. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Re : Me
    > >>>>>> Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.
    >
    >
    > Je ne comprends pas. Juste parce que quelques uns trippent sur elle et qu'elle aime s'afficher, devons nous-tous être en admiration totale envers Amélia même lorsqu'elle émet des opinion totalement eronnées, opinions qui sont du ressort d'une profession réglementée qu'elle ne pratique plus ?

    Vous manipulez encore les propos d'un commentateur.
    On vous demande pas d'admirer Amélia mais pourquoi vous l'attaquez sans cesse....L'amour n'est-il pas loin de la haine?

  24. Me
    Me
    >>>>>> 'Il n'y a aucun motif religieux ou identitaire à posséder le même nom de famille que ses enfants, il s'agit d'une préférence'

    Il a parfaitement raison. Et une simple "préférence" est un motif tout à fait acceptable aux yeux du DEC.

    >>>>>> Bravo à Amélia d'avoir souligner cela. Encore, une foisMe vous débattez pas sur le point essentiel de l'article.

    Je débat sur une énormité fausse que Amélia pond: celle qui consiste à dire que la femme mariée n'y a pas droit.

    L'interdiction du CcQ vise simplement à rappeller que depuis la réforme dans le domaine (1981, sauf erreur), le changement de nom n'est plus un effet automatique du mariage, comme sous le CcBC. Ayant cela à l'oeil, il faut savoir que cet article n'interidt aucunement un changement en ce sens à la femme mariée puisqu'il n'a pas pour effet d'écarter le régime général du changement de nom.

  25. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Question
    Under Quebec law, if both parents want their chilldren to carry both last names, is there a requirement for there to exist a "-" between the last names?

  26. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Roméo et Juliette
    Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon. [William Shakespeare]

  27. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    a lover
    L’essentiel dans la vie c’est d’aimer !
    Le Mariage, le Nom, les Belles Voitures, le Grand Diplôme, la Grande Maison tout cela n’est que du vent !

  28. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Au nom de quoi..
    "Infiniment plus que tout" : c'est le nom enfantin de l'amour, son petit nom, son nom secret.
    Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme.

  29. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    No name
    Je n'ai pas de nom. Pourquoi aurais-je un nom. Je suis unique.

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