Frank Mariage. Source: Fasken
Frank Mariage. Source: Fasken
Frank Mariage, associé responsable des pratiques professionnelles chez Fasken, donne ses conseils afin de devenir associé dans votre propre cabinet.

1. L’expérience et les compétences

Un associé est d’abord et avant tout un bon juriste. Il excelle dans son champ de pratique.

Chez Fasken, il faut avoir au moins sept ans de pratique afin d’être éligible à devenir associé non participant. Il est possible de devenir associé participant trois à cinq ans plus tard.

2. Être discipliné au niveau de ses heures

Avant qu’un candidat soit considéré comme associé, le comité vérifie comment l’avocat gère ses heures.

« On ne sera pas nécessairement impressionné si une personne fait 600-700 heures supplémentaires. Nous allons plutôt regarder comment l’avocat gère ses heures. Est-ce qu’il est capable de déléguer? A-t-il une séniorité qui lui permet d’avoir accès à une équipe? On regarde si l’avocat est bien entouré ».

3. Les implications

Un bon candidat est un avocat qui publie des textes et qui donne des conférences. Il peut même faire partie de certaines causes, faire du bénévolat. Le but est de voir s’il aime partager son expertise et ses connaissances.

4. La culture d’entreprise

Ce qu’on regarde souvent, c’est si l’avocat travaille directement au bureau. Le but n’est pas de travailler 5 jours/semaine en présentiel. C’est vraiment pour voir si l’avocat aime partager ses connaissances avec ses collègues, donne de son temps au cabinet, etc.

5. Le travail d’équipe

Un associé ne travaille pas seul. Il travaille en équipe. On doit voir chez le candidat potentiel s’il aime échanger avec ses collègues, s’il sait déléguer le travail et s’il aime aider.

6. Être apprécié

Un futur associé doit être apprécié par ses collègues. Ils doivent avoir confiance en lui. Chez Fasken, on appelle ça la culture du « be nice ». Être gentil et apprécié dans l’équipe permet d’avoir un environnement de travail sain et créatif.

7. Savoir gérer ses émotions

Être associé demande beaucoup de responsabilité. Il faut donc être en mesure de bien gérer ses émotions. Il existe toutefois de l’aide dans les cabinets pour ceux qui ont un peu plus de difficulté avec l’anxiété. Les cabinets ont de plus en plus d’outils pour aider ceux qui en ont besoin.