Un dernier petit déj chez Gowlings…

Natacha Mignon
2010-03-25 14:30:00
« On sait qu’ils sont invités par plusieurs cabinets, généralement en soirée pour des soupers, alors on ne veut pas les mettre en position d’avoir à choisir. Moi aussi, si je faisais la Course, j’aurais appliqué dans plusieurs bureaux », dit Martine Guimond, l’associée directrice du recrutement.
C’est apprécié des étudiants, qui avaient parfois dû jongler habilement entre plusieurs cabinets la même journée.
Pas de jeu de dupe ce matin là. Tout le monde a un agenda et ne s’en cache pas.
Malgré l’heure, les étudiants se sont mis sur leur 31, car ils savent qu’ils seront scrutés par les organisateurs.
« C’est notre dernière occasion de nous montrer sous notre meilleur jour », me dit l’un d’eux.
Il a raison. « On a vu les étudiants en entrevue, maintenant, on voit comment ils interagissent dans un contexte social », dit Me Robert Dorion, associé directeur du bureau, bluffé par l’aisance et l’entregent de certains candidats.

''Martine Guimond, Robert Dorion et Luc Lissoir'', de Gowlings.
Il est vrai qu’à vingt ans, certains abordent les associés, engagent la conversation, en français ou en anglais, avec une facilité déconcertante, alternant entre sujets sérieux ou beaucoup plus légers.
Quand on n’a pas ce talent naturel, les événements organisés pendant la Course aux stages sont en revanche vécus comme un cauchemar. Ces étudiants plus introvertis s’y rendent pour éviter que leur absence ne soit remarquée, mais ils souffrent. Maladroits avec un verre à la main, ils cherchent une contenance, pendant que d’autres palabrent.
Qu’ils se rassurent. Ce n’est pas l’aisance du candidat que Martine Guimond va sonder dans un cocktail.
« On finalise actuellement la short list, alors en rencontrant à nouveau les candidats en petit déjeuner, déjà on remet un visage sur chaque personne et c’est une occasion de plus d’être sûr de notre choix. »
Quand sa liste sera finalisée, c’est elle qui prendra son téléphone le 26 mars à 8 heures pour faire une offre aux étudiants sélectionnés.

Pas encore embauchés, ils sont déjà à l'écoute!
Anonyme
il y a 15 ansC'est quoi donc le Centre des archives de Montréal ?
Anonyme
il y a 15 ansUne composante de la Bibliothèque et des archives nationales du Québec, le CAM est le lieu de réception, de conservation et de consultation de la collection montréalaise des archives publiques du Québec. Situé au carré Viger dans l'ancien immeuble en pierre grise des HEC, le CAM occupe des espaces patrimoniaux renouvellés par l'architecte Dan Hanganu, gagnant du Prix Borduas. C'est un lieu fascinant à visiter, et il faut féliciter Gowlings d'en avoir fait le lieu de rencontre avec les éventuels stagiaires - ça leur démontre que l'intérêt pour l'histoire, le patrimoine et les arts visuels ne sont pas incompatibles avec la pratique du droit.
Me
il y a 15 ans> C'est quoi donc le Centre des archives de Montréal ?
Centre d'archives plutôt. Le magnifique édifice de la Bibliothèque nationale du Québec, sur Viger, en face de la Gare Viger.
Me
il y a 15 ans>>>>>>> C'est un lieu fascinant à visiter, et il faut féliciter Gowlings d'en avoir fait le lieu de rencontre avec les éventuels stagiaires - ça leur démontre que l'intérêt pour l'histoire, le patrimoine et les arts visuels ne sont pas incompatibles avec la pratique du droit.
Fascinante logique. Des avocats qui dînent au Mount Stephen Club démontrent leur intérêt pour l'histoire, le patrimoine et les arts visuels, je présume...
Big brother
il y a 15 ansContrairement à toi Me qui ne démontre qu'un intérêt envers le hockey, la broue et les monster trucks
> >>>>>>> C'est un lieu fascinant à visiter, et il faut féliciter Gowlings d'en avoir fait le lieu de rencontre avec les éventuels stagiaires - ça leur démontre que l'intérêt pour l'histoire, le patrimoine et les arts visuels ne sont pas incompatibles avec la pratique du droit.
>
> Fascinante logique. Des avocats qui dînent au Mount Stephen Club démontrent leur intérêt pour l'histoire, le patrimoine et les arts visuels, je présume...
Anonyme
il y a 15 ans...car ce dernier "petit déj" est la dernière étape avant la crucifixion de la majorité des candidats.
Ontario, Esq.
il y a 15 ans> ...car ce dernier "petit déj" est la dernière étape avant la crucifixion de la majorité des candidats.
There goes another religious extremist.
DSG
il y a 15 ansIt’s so, so sad how these firms corrupt these poor kids. Just like Martine “I’m a Lawyer” Guimond said, I too went through the process. The only reason it didn’t turn me into the typical contemptible lawyer is that I recognized it as BS from day one and I saw it as nothing more than a job. Honestly, look at the pictures! These people, with pretty basic educations (in today’s standards) and who go around referring to themselves as Maitre (even though most of them don’t really have master’s degrees, unless you consider the bar a master) really think of themselves as hot stuff.
Anonyme
il y a 15 ans>>>> The only reason it didn’t turn me into the typical contemptible lawyer is that I recognized it as BS from day one and I saw it as nothing more than a job
Hahahahahahahhahahahahahaha.
Le contraire de tes commentaires précédents.
Toi, qui pisse continuellement sur l'UQAM, affirmes cela?
Hypocrite!
DSG
il y a 15 ans> >>>> The only reason it didn’t turn me into the typical contemptible lawyer is that I recognized it as BS from day one and I saw it as nothing more than a job
>
> Hahahahahahahhahahahahahaha.
> Le contraire de tes commentaires précédents.
> Toi, qui pisse continuellement sur l'UQAM, affirmes cela?
> Hypocrite!
We are trying to have a discussion on the mentality of big firms. It has nothing to do with UQAM. UQAMers will never have to worry about the politics and mental corruption that goes on in big firms.
As for me, my contemptibility has nothing to do with being a lawyer. I was born contemptible.
Me
il y a 15 ans>>>>> These people, with pretty basic educations (in today’s standards) and who go around referring to themselves as Maitre (even though most of them don’t really have master’s degrees, unless you consider the bar a master)
Historically, my friend, the "Maître" title is much older than the concept of "Maîtrise" as a degree. So in any dispute of appropriation, I believe the first should prevail. Lawyers 100 years ago, in an age where "LL.M." was unexistant called themselves "Maître". Hence, it should stay.
you have the same opinion as this junkie:
http://www.justice-qc.com/maitre.htm
Me
il y a 15 ans>>> These people, with pretty basic educations (in today’s standards) and who go around referring to themselves as Maitre (even though most of them don’t really have master’s degrees, unless you consider the bar a master) really
If you are a lawyer with a LL.M. you can't get you over yourself for this reason, just have "Me Me" printed on your business cards and you'll be happier :)
K
il y a 15 ans> >>>>> These people, with pretty basic educations (in today’s standards) and who go around referring to themselves as Maitre (even though most of them don’t really have master’s degrees, unless you consider the bar a master)
>
> Historically, my friend, the "Maître" title is much older than the concept of "Maîtrise" as a degree. So in any dispute of appropriation, I believe the first should prevail. Lawyers 100 years ago, in an age where "LL.M." was unexistant called themselves "Maître". Hence, it should stay.
>
> you have the same opinion as this junkie:
> http://www.justice-qc.com/maitre.htm
I think you mean «inexistant». One would hope that you don't need to be any type of Me to know that.