Covid-19

Cri du cœur des étudiants de l'École du Barreau

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Rene Lewandowski

2020-03-24 13:15:00

Dans une lettre envoyée à Droit-inc un groupe d’étudiants de l’École du Barreau dénonce la gestion de la crise par l’institution…
La directrice de l'École du Barreau, Me Jocelyne Tremblay
La directrice de l'École du Barreau, Me Jocelyne Tremblay
Pas contents les étudiants de l’école du Barreau! Dans une lettre qu’ils nous ont fait parvenir, ils dénoncent l’institution pour « sa gestion complètement inhumaine de la crise». Voici la lettre. D’accord ou pas avec eux?

Bonjour,

Étant un(e) étudiant(e) à l'école du Barreau du Québec, j'aimerais dénoncer leur gestion complètement inhumaine de la crise.

Malgré toutes les mesures mises en place par le gouvernement et l'appel à la solidarité, celui-ci refuse de se positionner quant à la tenue ou non de notre examen final, leurs courriels d'informations se veulent plus flous les uns que les autres et tout le poids de cette crise repose sur nous, les étudiants, qui devons continuer de nous enseigner la matière nous-même dans ce climat de stress et d'incertitudes.

Nous avons attendus des jours seulement pour apprendre aujourd'hui vers 20h00 que nous seront laissés à nous mêmes avec les réponses aux annexes (modifiés avant) et un accès pour ré-écouter les cours préparatoire de l'automne (que nous avons déjà écouté pour ceux-ci qui ont fait la formation en 8 mois) et qui est loin d'être à jour, surtout avec les modifications importantes en droit pénal et administratif.

Tous les autres Barreaux et institutions académiques du pays ont mis en place des mesures juste et n'ont pas maintenus les étudiants dans l'incertitude. Notre santé mentale est vraiment mise à rude épreuve. Le stress des examens du Barreau est déjà bien suffisant à lui-même. Une fois de plus, l'École du Barreau du Québec ne fait pas preuve de transparence ni de compréhension envers les étudiants.

Ceci est vraiment un cris du coeur de la part de tous les étudiants de l'École du Barreau qui passent leur journée à attendre de savoir ce qu'il advient de nos évaluations finales.

Imaginez vous lever à chaque jour en essayant de vous motiver à étudier pour un examen que vous ne savez même pas s'il aura lieu, si oui, quand et comment ?, durant cette période de crise, loin de notre famille pour la plupart et avec des soucis financiers (beaucoup ont perdu des emplois) alors que ça fait déjà plusieurs mois que nous sommes sous une énorme pression.


Qu’en pensez-vous?
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46 commentaires
  1. Avocat123
    Avocat123
    il y a 5 ans
    Des gros problèmes
    Can you imagine what those poor students must be feeling when their colleagues aren't sure if they'll have work in 2 months, 6 months, or 12 months? The least of their worries should be the exam. Rather, it should be the state of the market in 3-12 months and beyond.

    • Ok boomer
      Ok boomer
      il y a 5 ans
      Ok boomer
      Ok boomer

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      lol
      Argument intéressant, pouvez-vous élaborer?

    • Arnaud
      Arnaud
      il y a 5 ans
      N'importe quoi
      Les étudiants de l'École payent cher et n'ont pas de revenus
      ..une situation précaire comme ceux qui sont au chômage. Normal qu'ils souhaitent finir leur formation le plus tôt possible.

      Quand à l'exercice de la profession...on s'est remis de la crise des subprime, on se remettra d'un petit virus ;)

  2. Vincent Saint-Loup
    Vincent Saint-Loup
    il y a 5 ans
    Je suis étudiant au Barreau
    Attention, ce ne sont absolument pas «tous les étudiants de l'École du Barreau» qui partagent cette opinion. Cette lettre représente l'opinion égoïste d'un(e) seul(e) étudiant(e) qui n'a pas voulu attendre la prise en charge par nos associations étudiantes.

    D'ailleurs, pour ma part, je suis entièrement satisfait des actions prises par l'institution, les concessions et adaptations mises en place sont éminemment justes et raisonnables eu égard aux circonstances actuelles.

    Certains semblent oublier le mandat de protection du public d'un ordre professionnel, il est normal de ne pas avoir tout donné tout cru dans le bec, de devoir travailler et de devoir accepter de s'adapter aux conditions actuelles difficiles. La capacité d'adaptation et de débrouillardise nous sera d'ailleurs un impératif indispensable tout au long de la profession.

    • Abc123
      Abc123
      il y a 5 ans
      Étudiant
      By the way, commentaire égoïste avec son :<>.

      Relax, futur avocat (à prendre ton rôle trop au sérieux), voit dont plus loin que ton nez et descendant de ton gran cheval.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    LOL - Me. Grondin nous a REKT !
    CANCEL THE QUEBEC BAR

    CANCEL THE QUEBEC BAR

    Le Barreau qui ne donne pas de date(s) d'examen pour empêcher toutes formes de remboursement.

    Me. Grondin nous a complètement REKT.

    Enjoy Failing the Bar Guys !

    En plus, aucune jobs si vous passez ! HAHAHAHAHAHAHAHAH

    LOL

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Wow
    Pauvre petits flocons de neige.

  5. Etudiant123
    Etudiant123
    il y a 5 ans
    Panic
    I think the Bar School is doing their best given the circumstances but I understand that some students are stressed about the situation - I also understand that articling students and lawyers are also worried.
    I think a potential solution would be to count the first evaluation (déontologie) as a final grade.
    Moreover students that have failed déontologie would be allowed to take a special online exam that will only focus on the subjects that were covered in class before the break. The special online exam will be done online and will consist of several multiple choices question that are randomly generated and need to be complete in a short amount of time to avoid any unfortunate situation where a student would cheat. Moreover before writing the exam students will have to sign a specific code of conduct so that they comply with the rules in place. This solution should be considered since it mitigates the risk associated with contamination and it offer a fair method to asses students.

    • CFF
      Problème
      Le problème avec cette solution est que bien qu'elle soit plus "raisonnable" envers les étudiants, elle ne remplit en rien les fonctions du Barreau du Québec de protection du public.

      Un membre du public, dans quinze (15) ans, ne devrait pas avoir à subir les conséquences du fait que son avocat a pu obtenir son droit de pratique sans avoir été adéquatement testé sur certaines facettes du droit, simplement par mesure de commodité envers les étudiants.

    • Ouff
      15 ans
      Si dans 15 ans un étudiant de la cohorte Barreau 2019-2020 va faire une faute dans l'exercice de sa profession c'est clairement pas sa formation à l'école du Barreau 15 ans plus tôt qui sera la source de son erreur.

      Don't get me wrong, je comprends que le rôle du Barreau en est un de protection envers le public mais on ne va pas tomber dans des extrêmes...

    • Franchement
      Franchement
      il y a 5 ans
      Sophisme
      Slipperyslope.com?

  6. CFF
    Really?
    Franchement, c'est de rire de la situation d'autrui que de transmettre une telle lettre, et encore plus de la publier.

    Votre santé mentale est mise à l'épreuve car vous ne savez pas si vous aurez un examen? Give me a break.

    Vous voulez juste en avoir le coeur net pour pouvoir passer les prochains mois à procrastiner plutôt que d'étudier. Si vraiment vous étiez motivés, vous prendriez pour acquis que l'examen aura lieu tel que prévu et étudieriez en conséquence. Pour les gens qui apprennent plutôt que de simplement retenir, le travail effectué ne serait pas perdu car les connaissances et la compréhension de la matière seraient acquis.

    Vous avez pu continuer vos cours en ligne avec presque aucun délai, et avez accès à du matériel supplémentaire.

    Le Barreau a des préoccupations bien plus importantes, quand hier on annonce tout candidement que tous les cabinets ferment, et qu'aujourd'hui on rectifie le tir en indiquant qu'ils demeureront ouverts. Vous ne réalisez d'aucune façon l'impact que ça a sur la gestion des dossiers, des tribunaux, des procédures urgentes, des injonctions, et même de la gestion et préparation des témoins dans le cadre de procès jugés urgents. Et que dire des dossiers qui ne sont pas considérés comme urgents, mais dont on sait très bien que les conséquences seront irréversibles pour nos clients.

    Avec cette faiblesse émotive et intellectuelle, sincèrement, vous ne méritez pas de devenir avocat, car vous ne seriez pas capable d'en supporter la charge.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Es-tu fâché?
      On se calme boomer

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Parfaitement d'accord
      Exact. Les étudiants des écoles, cégeps et universités sont devant l'inconnu. Les parents qui ne peuvent travailler sont devant l'inconnu sur une reprise éventuelle des écoles et garderies. Plusieurs centaines de milliers de personne sont devant l'inconnu sur l'idée même d'être en mesure de se loger ou de s'acheter de la nourriture la semaine prochaine. Plusieurs travailleurs autonomes et propriétaires de PME sont dans l'inconnu relativement à une faillite éventuelle. Plusieurs bureaux d'avocats sont dans l'inconnu relativement à la solvabilité éventuelle de leurs clients pour le travail d'urgence qu'ils effectuent. Don't get me wrong, je comprends le stress vécu, mais tout le monde vit dans l'inconnu, relativement à des conséquences futures beaucoup plus désastreuse que le fait de devoir étudier chez soi avec des cours en ligne, "pour l'instant". Les enjeux juridiques actuels sont nombreux. Sérieusement, les ressources de l'État et du Barreau sont beaucoup mieux utiles à gérer les situations urgentes de cette crise que les sentiments des pauvres étudiants de l'École du Barreau qui ne se demandent ce qui va arriver de leur session ou de leurs examens.

    • PP
      D'accord avec CFF
      Tu as tout dit. 100% d'accord avec toi.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Ceci est le cri de coeur d'un SEUL étudiant
    Même je ne suis pas entièrement satisfait de la réponse de l'École du Barreau (notamment l'absence totale d'informations sur leur intention de tenir des examens et dans quelles conditions, et ce à 1 mois de la date prévue des examens et de plus de 10 jours depuis la suspension des cours), je ne peux pas souscrire à cette lettre truffée de fautes écrite par ce qu'on devine être une seule personne qui a l'audace de prétendre représenter toute une cohorte sans aucune forme de consultation.

    Conseil à l'auteur de cette lettre : lorsqu'on commence une lettre personnelle par le "je", on évite de bifurquer vers le "nous" et d'engager d'autres personnes avec son opinion personnelle !

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Ah!!!!
      Elles vous ont aussi sauté à l'oeil, les nombreuses fautes? Pour un futur avocat, ce n'est pas rassurant.

  8. Boomer furieux
    Boomer furieux
    il y a 5 ans
    Analphabète
    Moi ce qui m'énerve le plus avec cette lettre c'est l'incapacité flagrante de l'auteur à accorder les pluriels et les participes passés. C'est ça la relève? Une honte!

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    I agree
    "I am in complete agreement with the student who wrote this email.

    In fact, I am profoundly disappointed, unimpressed and still in a state of shock that the Barreau du Québec may not postpone the examinations to a further date as many of the other REASONABLE professional associations have reasonably done. (Such as the Ontario bar scheduled in March postponed to June, and CPA examinations moved to September, etc.)

    The Barreau du Québec's persistance in upholding the examinations at the end of April, (or possibly first week of May), and leaving us to teach ourselves the material without a proper teacher in the midst of this global pandemic is utterly inhumane and inconsiderate. Many students are not in the right mindset to be studying let alone, self-teaching ourselves material for the Quebec bar, which is the biggest and most difficult examination of our academic journey.

    Have they considered that students may have families or relatives that are in fact experiencing COVID-19 - like symptoms which may be preventing us from properly studying, or would require us to be at the assistance of our loved ones?

    The province of Québec now has the highest number of confirmed COVID-19 cases in the Canada, yet the Barreau's persistence and strictness in still upholding examinations in these life-endangering circumstances is extremely frustrating and shocking to see.

    I do not understand how a professional association can this to their future members.

    I truly hope that the Barreau du Québec comes to their senses and realizes the severity and magnitude of their actions and how it is disadvantaging us in many ways. I demand that reasonable accommodations be made for us in light of these circumstances."

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Me
    The Barreau du Québec needs to be *dismantled* from the ground up and replaced with a forward-thinking, progressive organization that understands this is 2020 and not 1920 - and not the current complicates outdated sham run by bureaucrats. I have NEVER, in more than 20 years, had a positive interaction with the Bar. Services should be online, fees should be sliding scale, everything should be catered to the profession as it exists today and not 100 years ago. There should be people in place who understand the profession and the people and the community and not sheep who are overly complicated like the old crown corporations. Maybe that’s what we have to look forward to after this crisis is over?

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