De la pratique solo au cabinet
Marie-ève Buisson
2023-05-04 12:00:00
Avant de rejoindre ce cabinet, l’avocat a pratiqué pendant presque 25 ans en pratique indépendante.
« J’ai voulu aller en cabinet pour plusieurs raisons. Je voulais tout d’abord travailler dans une équipe. En solo, ça peut parfois être difficile de tout gérer alors qu’en équipe il y a toujours des avocats disponibles pour t’aider ou pour te remplacer au besoin », explique-t-il.
C’est le cabinet lui-même qui a contacté Me Morin pour qu’il se joigne à leur équipe. « Ils cherchaient un civiliste pour leur cabinet. Je crois qu’ils m’ont choisi parce que j’avais beaucoup d’expérience dans le domaine et parce que je suis natif de Saint-Jean-sur-Richelieu », ajoute-t-il.
Ville sous-estimée
Selon Daniel Morin, la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est sous-estimée. « C’est quand même assez grand dans notre ville. Nous avons environ 100 000 citoyens et nous sommes tout près de Montréal. Je n’ai pas de difficulté à me trouver des clients, car le district d’Iberville est assez large. Il ne faut pas oublier aussi que les gens adorent faire affaire avec des avocats locaux ! »
Dans ses nouvelles fonctions, l’avocat n’a qu’un seul objectif en tête: conseiller les jeunes avocats qui l’accompagnent et représenter au mieux les intérêts de ses clients en privilégiant une solution négociée.
« Me Morin fait preuve d’une grande écoute envers ses clients et il prend le temps de bien les informer sur leur situation. Avocat plaidant émérite, il n’hésite pas, si nécessaire, à recommander la voie judiciaire », mentionne le cabinet.
Daniel Morin s’est très impliqué dans sa région. Il a entre autres été membre du Club Lions qui ramassait des fonds pour les gens dans le besoin. Il a également été bénévole pour l’École des Ballets classiques et l’École de gymnastique du Haut-Richelieu.
« Je suis actuellement à la recherche d’un nouvel organisme culturel pour m’impliquer. J’aime beaucoup faire du bénévolat. Ça me permet d’aider la population et de rencontrer des gens de tous les milieux », dit-il.
Daniel Morin détient un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke. Durant ses études, celui-ci a travaillé en tant que douanier à la frontière américaine.