Une avocate en protection de la jeunesse rejoint...
Camille Dufétel
2023-05-04 08:30:00
Elle travaille ainsi sur tous les dossiers dans lesquels la DPJ est impliquée, dès que ceux-ci doivent être judiciarisés.
« Dès qu’on doit amener un dossier devant le tribunal, on reçoit un mandat des intervenants de la DPJ, on rédige la procédure, on fait des représentations devant le tribunal, détaille-t-elle. On fait du droit social et c’est ce que j’aime essentiellement. »
Elle y décrit beaucoup de travail en collaboration. « On travaille pas mal sur tous les dossiers, en étant assistés par des adjoints, des secrétaires, des collègues, relève-t-elle, même si certains dossiers sont auto-assignés. Je ne fais plus tout nécessairement de A à Z. »
Droit criminel
L’avocate avait effectué un stage dès août 2017 à Montréal auprès de Me Audrey Amzallag, fondatrice d’Amazallag Services Légaux, auprès de laquelle elle a amorcé sa carrière comme avocate, ayant été assermentée le 14 février 2018.
Le tout en développant une pratique à son compte. Elle pratiquait alors essentiellement en droit criminel et pénal et avait aussi fait un peu de droit de la jeunesse. L’avocate travaillait également sur des dossiers de jeunes contrevenants.
Elle a par la suite poursuivi cette pratique à Laval auprès de Me Joannie Meloche, avec d’autres criminalistes à ses côtés. C’est un ancien collègue qui lui a parlé du poste proposé au CISSS de Lanaudière.
« Ayant toujours aimé le droit de la jeunesse, j’ai réfléchi à cette opportunité et j’ai décidé de quitter la pratique privée », explique-t-elle.
Ce qui la dérangeait dans la pratique privée est la partie gestion. « J’aime le fait de ne plus avoir cette partie-là à faire, et de me concentrer sur le droit », affirme l’avocate.
Cette diplômée de l’UQÀM, qui a fait beaucoup de théâtre, indique que son arrière-grand-père était gardien de prison, et son grand-père et son oncle, policiers. C’est ce qui selon elle lui a donné le goût du droit criminel et social.
« La partie ‘aide’, c’est important pour moi et j’ai l’impression que c’est ce que je fais dans mon quotidien, souligne-t-elle. Je fais quelque chose de concret, qui a des conséquences chez les autres. J’ai toujours su que j’irais vers cela. »