Affaire DSK: un accord contre un procès?

Agnès Wojciechowicz
2011-05-26 13:15:00

Ainsi la presse américaine nous apprend que les avocats de DSK tenteraient de convaincre la famille d'Ophélia en Guinée, d'accepter un accord discret dans l'intérêt de tous - et surtout dans celui de leur client...
Si l'information n'est pas confirmée, nul doute que la pression de l'argent et la tentation de l'accepter sont grandes sur la famille, ce qui éviterait également à la femme de chambre de se retrouver devant la Cour suprême de New York et de tenter de convaincre les jurés de son agression et en public en plus ! D'autant qu'il suffira qu'un juré émette un doute raisonnable pour que le prévenu soit acquitté.
Échappera, échappera pas ?
Pour Matthew Galluzzo qui a travaillé au sein de la Sex Crimes Unit de la police new-yorkaise avant de s’établir comme avocat, DSK ne pourra pas acheter sa liberté : « le procureur ne l’acceptera pas. Il peut exiger que la femme témoigne, je l’ai déjà fait. Et dans le cas de DSK, la femme a déjà témoigné sous serment, devant le grand jury. Elle devra donc bel et bien témoigner.»

Selon Jonathan Damashek, avocat new-yorkais expérimenté dans ce genre de cas, « c’est un terrain très glissant. La défense n’a pas le droit de payer la victime supposée pour qu’elle renonce à ses charges. Cela serait considéré comme une entrave à la justice et pourrait être aussi poursuivi. Mais la défense peut trouver un accord avec la victime, de sorte qu’elle n’ait plus envie de coopérer avec le procureur.»
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