Chaise vide, Afrique, CLCW et Stikeman

Gilles Des Roberts
2013-09-19 14:15:00
Alors que le cadre législatif qui délimite les activités de lobbying est en pleine révision au Québec, les avocats-lobbyistes sont complètement exclus de ce processus. L’industrie de l’influence est représentée par l’Association québécoise des lobbyistes. Or, aucun juriste n’est membre du conseil d’administration de cette association. Les huit administrateurs sont plutôt issus de firmes d’affaires publiques, d’entreprises et d’organisations.
Ricardo Hrtschan ouvre des portes pour le Gabon
La Chambre de commerce et de coopération Gabon-Canada a un agenda ambitieux et un avocat-lobbyiste pour l’aider à le réaliser. Me Ricardo Hrtschan, de la firme montréalaise éponyme, est chargé de quatre missions par la chambre de commerce de ce pays riche en pétrole.

Cain Lamarre Casgrain Wells prêche pour l’innovation
Pranax est une entreprise de Trois-Rivières qui a développé un système d’automation de distribution de médicaments contrôlés. Son problème : les établissements de santé québécois n’ont pas de budget pour acquérir cette technologie innovatrice. La solution : embaucher Me Hubert Crépault de la firme Cain Lamarre Casgrain Wells pour convaincre les décideurs du ministère de la Santé de bonifier le financement des hôpitaux pour acquérir les systèmes Pranax.
Stikeman Elliot rempile pour Nexen

Mais ce n’est plus sa firme d’affaires publiques de longue date, Earnscliffe Strategy, qui est chargée de cette délicate mission. C’est plutôt le cabinet juridique Stikeman Elliott qui prend le relais pour faire le lien avec le Bureau du conseil privé et Ressources naturelles Canada. Précisons que le lobbyiste-conseil désigné par Nexen, Lawson A.W. Hunter, est l’associé de Stikeman Elliott qui a représenté les intérêts de CNOOC lors de la bataille politique qui a entouré l’achat de Nexen.