Cour suprême: pas de gros lot pour un Montréalais

La Presse Canadienne
2015-01-29 11:00:00

En 2008, l'homme s'était rendu dans un dépanneur de son quartier afin d'acheter deux billets de loterie pour le tirage qui allait avoir lieu ce soir-là, soit le 23 mai.
Si le premier billet a été émis à temps pour le tirage, peu avant 21h, le second a été traité par l'ordinateur central de Loto-Québec à 21 h et sept secondes.
Le préposé au comptoir du dépanneur avait avisé Joël Ifergan que le second billet indiquait comme date de tirage le 30 mai 2008, et lui avait demandé s'il désirait tout de même acheter les deux billets.
Le client avait répondu par l'affirmative.
Le hasard a voulu que ce soir-là, les numéros gagnants de la loterie Super 7 correspondent aux numéros apparaissant sur le second billet.
M. Ifergan alléguait que la transaction avait été conclue à temps, et qu'il ne devait pas faire les frais d'un délai de traitement informatique.
Il a été débouté en Cour supérieure en 2012, puis en Cour d'appel en 2014.
DSG
il y a 10 ansMan o man. I wouldn't want to be that guy. It's so freak'in cruel.