Décès d’un avocat de Magog

Un avocat respecté de Magog est décédé. Qui était-il?
Me André Monette s’est éteint à l’âge de 68 ans.

Admis au Barreau en 1983, l’avocat pratiquait en droit civil et commercial au sein de son propre cabinet à Magog. Il était également médiateur civil depuis plus de 25 ans.
Me André Monette était l’époux de l’avocate à la retraite Hélène Houle. Leurs deux filles ont elles aussi été admises au Barreau.
Me Caroline Monette a rejoint son père au sein de Monette et Associés à Magog, quelques années après son admission au Barreau. «Je suis très fier de travailler avec elle. Je la coache dans ses incertitudes et je lui apporte mon expérience dans ses dossiers lorsqu'elle me le demande. Les échanges se réalisent des deux côtés parce qu'elle m'apporte aussi ses réflexions juridiques. Sa façon d'aborder les problèmes dans certains dossiers est différente et les fait cheminer», expliquait André Monette dans un article de La Tribune en 2015.
Après avoir fait ses débuts d’avocate durant trois ans au sein du cabinet de son père, Me Marie-Ève Monette s’est orientée vers une carrière de conseillère juridique, qui l’a conduit à pratiquer au sein de l’entreprise pharmaceutique Pharmascience.
« André était un pilier pour sa famille qu’il chérissait et dont il était très fier. Bon vivant, amateur de la nature et des grands espaces, il savait faire rire et trouver les bons mots pour conseiller et rassurer », salue la famille dans l'avis de décès.
Plusieurs juristes de l’Estrie saluent aussi la disparition de l’avocat, qui avait œuvré dans plusieurs affaires importantes à Sherbrooke et en Estrie au cours de sa carrière.
Pierre Boily, juge retraité de la Cour supérieure, rend hommage au défunt: « Me Monette était un avocat compétent et apprécié. Sa mort laisse un grand vide dans la communauté juridique. »
« Bon voyage mon ami », écrit de son côté l’avocat à la retraite Me Laurent Pelletier.
André Monette laisse dans le deuil son épouse, Hélène Houle, ses deux filles et son petit-fils.