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Derniers contre interrogatoires de Durocher
La Presse Canadienne
2012-11-22 10:59:00
Le ministère des Transports du Québec a placé l'entreprise Excavations Panthère, d'André Durocher, sur une liste noire pour rendement insatisfaisant, en 2010, le privant ainsi de contrats avec le ministère.
Mais M. Durocher a prétendu, jeudi devant la Commission Charbonneau, que son entreprise a ainsi été placée sur une liste noire sur recommandation d'une firme privée de génie-conseil.
Or, M. Durocher a admis n'avoir jamais été intéressé aux "mariages entrepreneurs-ingénieurs" et avoir même eu maille à partir avec certaines firmes de génie lorsqu'il oeuvrait encore dans la construction.
Il a même écrit une lettre au ministère pour protester contre cette lettre de rendement insatisfaisant, apparue à son dossier en 2010, après avoir pourtant obtenu plusieurs contrats du ministère, totalisant plusieurs millions de dollars, et sans avoir jamais eu de problèmes avant un dernier contrat en 2009.
M. Durocher a témoigné du fait que les affaires allaient "très bien" pour lui avec le ministère des Transports avant "le mariage ingénieurs-entrepreneurs" qui a commencé à prendre forme en 2002.
L'entrepreneur aujourd'hui retraité a relaté que pour l'essentiel, c'est de 2002 à 2009 que les problèmes qu'il a déjà dénoncés devant la Commission se sont multipliés, comme la fermeture petit à petit des territoires pour les entrepreneurs en construction qui ne participaient à aucun système.
À compter de 2009, selon son témoignage, grâce à l'escouade Marteau et grâce aux reportages dans les médias, les effets du mariage entrepreneurs-ingénieurs n'ont pas cessé, mais se sont à tout le moins atténués.
Après le dernier contre-interrogatoire de M. Durocher, la Commission doit entendre Michel Cadotte, directeur des ventes chez Ipex, une compagnie de tuyaux.
Or, M. Durocher a admis n'avoir jamais été intéressé aux "mariages entrepreneurs-ingénieurs" et avoir même eu maille à partir avec certaines firmes de génie lorsqu'il oeuvrait encore dans la construction.
Il a même écrit une lettre au ministère pour protester contre cette lettre de rendement insatisfaisant, apparue à son dossier en 2010, après avoir pourtant obtenu plusieurs contrats du ministère, totalisant plusieurs millions de dollars, et sans avoir jamais eu de problèmes avant un dernier contrat en 2009.
M. Durocher a témoigné du fait que les affaires allaient "très bien" pour lui avec le ministère des Transports avant "le mariage ingénieurs-entrepreneurs" qui a commencé à prendre forme en 2002.
L'entrepreneur aujourd'hui retraité a relaté que pour l'essentiel, c'est de 2002 à 2009 que les problèmes qu'il a déjà dénoncés devant la Commission se sont multipliés, comme la fermeture petit à petit des territoires pour les entrepreneurs en construction qui ne participaient à aucun système.
À compter de 2009, selon son témoignage, grâce à l'escouade Marteau et grâce aux reportages dans les médias, les effets du mariage entrepreneurs-ingénieurs n'ont pas cessé, mais se sont à tout le moins atténués.
Après le dernier contre-interrogatoire de M. Durocher, la Commission doit entendre Michel Cadotte, directeur des ventes chez Ipex, une compagnie de tuyaux.
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