Des criminalistes en scène…

Gabriel Poirier
2020-09-23 11:15:00

Coup d’oeil sur le travail des criminalistes et magistrats d’ici… preuve que ces derniers sont des rouages essentiels de notre système de justice.
Un fraudeur derrière les barreaux
Le juge Salvatore Mascia a condamné un fraudeur d’aînés à une peine de sept ans et demi de détention.
Outre la prison, Richard Chandroo devra rembourser 800 000$ à ses victimes… autrement il écopera de cinq ans de prison supplémentaire.
« Un délinquant peut être content d’être en prison sachant que ses biens seront disponibles à sa sortie, ou que sa famille pourra continuer à profiter du fruit de ses crimes. Le but (le fait de rembourser) est de s’assurer que le crime ne paie pas », a déclaré le magistrat Mascia, selon'' Le Journal de Montréal''.
Le juge Mascia n’a d’ailleurs pas été tendre envers l’accusé.
« L’exploitation implacable des victimes, sans le moindre scrupule, ne peut être décrite que comme méprisable, sinistre et odieuse », a-t-il déclaré au palais de justice de Montréal, toujours selon ''Le Journal''.
Le magistrat s’est tout de même permis quelques bons mots, espérant que M. Chandroo réussira à rembourser ses trois victimes, toutes octogénaires.
« Il a démontré être plein de ressources, c’est une personne imaginative et déterminée. S’il concentre ses forces à des entreprises légitimes, il y a un espoir qu’il puisse récolter assez d’argent pour compenser ses victimes », a-t-il avancé.
Trahi par une boisson gazeuse
Alain Ste-Marie a-t-il pris une gorgée de trop?
Selon le récit du procureur de la Couronne, Me Philippe Vallières-Roland, M. Ste-Marie aurait trouvé refuge dans un appartement inoccupé après avoir commis un vol dans une banque d’Outremont avec sa conjointe.
Le hic?

« M. Ste-Marie entre ensuite dans un logement de la rue Clark. Il prend chez M. Chauveau une boisson qui va le trahir. Son ADN sera trouvé sur une canette de Schweppes et une bouteille de rhum. Cette erreur grave permettra aux policiers de reconstituer sa cavale », a expliqué le Barreau 2000 lors du procès devant jury de l’accusé, selon le quotidien.
Le procès d’Alain Ste-Marie est présidé par le juge Mario Longpré. Lors de celui-ci, le procureur de la poursuite tentera de démontrer que l’accusé est responsable des crimes qui lui sont reprochés.
Du Complexe G à la prison
Le juge Mario Tremblay de la Cour du Québec a condamné Jonathan Cauchon à une peine de prison de 60 jours discontinue, a appris ''Le Soleil''.
« Je pense que quelqu’un qui écoute va comprendre que c’est grave de faire évacuer un bâtiment comme le Complexe G », a signalé le magistrat selon le quotidien.
Le jeune homme de 21 ans a provoqué l’évacuation du Complexe G en août 2017, à la suite d’un faux appel à la bombe.
Dans son jugement, le magistrat a tenu compte des efforts que fait le jeune homme ainsi que des mois de thérapie et de détention provisoire qu’il a suivi.
La prison pour un récidiviste
La juge Sonia Mastro Matteo n’a pas lésiné sur les moyens.

M. Barbieri avait déjà été condamné pour agression sexuelle contre des femmes dans le métro, signale ''La Presse''.
La peine adoptée par la juge Sonia Mastro Matteo fait suite à une suggestion commune des avocats de la Couronne et de la défense, respectivement Mes Jérôme Laflamme et Meghann Tousignant.
M. Barbieri a été arrêté par le SPVM en mars dernier. À cette occasion, les policiers ont saisi des milliers de fichiers de pornographie juvénile sur son ordinateur, toujours selon ''La Presse''.