Deux grands (faux) mythes autour des avocats

Céline Gobert
2013-03-07 13:15:00
D’après lui, rapporte The Carrerist, vous n’êtes finalement qu’un groupe de personnes normales, balancées dans un univers de travail impitoyable, stressant, concurrentiel, en évolution constante.

Mythe n°1: L’avocat(e) est malheureux (ou se doit de l’être)
Perdu !
Les études prouvent d’ailleurs que les avocats sont généralement satisfaits de leur vie. Même remarque pour les étudiants en droit : ils démontrent un bien-être supérieur à d’autres élèves, dans d’autres cursus.
Si vous êtes déprimé, c’est donc votre problème. Rien à voir avec la profession.
De la même manière, se montrer prudent, voire carrément pessimiste, dans ses études ou au bureau, n’influence en rien votre réussite. On a tendance à croire que les personnes réalistes, qui ne s’enthousiasment pas outrancièrement, gèrent mieux leurs affaires ou obtiennent de meilleures notes.
« Pas d’après les études que j’ai menées autour du caractère et de la personnalité dans de grandes écoles de droit, avec Peggy Kern de l’Université de Pennsylvanie, confie Dan Bowling. C’est une conclusion qui nous a surpris ».
Mythe n°2 : L’avocat(e) est un être (forcément) cynique
Encore perdu !
Selon Bowling, vous êtes davantage sceptiques que cyniques. Mais pas plus que la moyenne. Pas plus que la majorité des gens éduqués.
On attribue aux femmes, notamment, des traits de froideur incroyables afin d’expliquer leur succès. L’inconscient collectif croit encore dur comme fer, à la figure cliché de l’avocate, businesswoman implacable, dénuée d’émotions.
Une étude très sérieuse sur le sujet, et menée par Pat Snyder, prouve justement le contraire : les fortes qualités de sensibilité et d’ouverture d’esprit sont indéniables chez celles qui réussissent.
Il s’agit même d’un ingrédient à leur réussite.