Elle aurait eu jusqu'à 300 relations sexuelles avec un élève!

Le procès qui avait repris hier a donc été ajourné jusqu’à aujourd'hui, lorsque Tania Pontbriand, ex-enseignante d’une école secondaire anglophone de Rosemère dans les Laurentides, pourra expliquer les préjudices qu’elle aurait subi à cause des 37 mois qui se sont écoulés depuis son arrestation.

Le juge François Beaudoin a toutefois dit que les délais étaient peut-être normaux étant donné que la poursuite a déposé de nouvelles preuves d’ADN à l’automne dernier.

Des traces d’ADN de l’accusée ont été retrouvées dans le sac de couchage de la victime sous forme de résidus de peau. Les enquêteurs de la Régie intermunicipale Thérèse-De Blainville avaient transféré l’information aux procureurs à la suite de l’enquête préliminaire. C’est ce qui aurait occasionné les délais.

200 à 300 relations sexuelles

Il a néanmoins été possible d’apprendre qu’il y aurait eu de 200 à 300 relations sexuelles entre Tania Pontbriand et un de ses élèves durant deux ans. Ces relations ont eu lieu sur la banquette arrière de la Volkswagen Golf de la femme, dans des haltes routières et même dans les locaux de l’école entre 2002 et 2004.

La victime, alors âgée de 15 à 17 ans, était l’un des élèves de cette enseignante d’éducation physique. Le jeune homme, aujourd’hui dans la vingtaine, a décidé de porter plainte en 2007 à la suite de problèmes d’ordre personnels.

Depuis sa mise en accusation en juillet 2008, Tania Pontbriand est suspendue sans solde. Sa position d'autorité envers l'adolescent l'empêchait d'obtenir son consentement.

La femme de 40 ans est accusée d’incitation à des contacts sexuels, de contacts sexuels et d’agression sexuelle envers un étudiant, alors qu’elle se retrouvait en position d’autorité.