Elle réclame 228 000 $ pour s'être trompée de porte!

En juin 2011, la dame avait rendu visite à un ami pour la première fois. Alors qu’elle se trouvait sur la terrasse, elle a demandé si elle pouvait utiliser la salle de bain.

Le propriétaire lui a donc indiqué «de se rendre dans le corridor près de la cuisine, où elle y trouverait ladite salle de toilette», peut-on lire dans le document déposé devant la Cour.

La dame s’est donc dirigée vers l’endroit indiqué et a ouvert la première porte qui se trouvait à sa gauche.

«Cette porte ouvrant vers l’intérieur, la dame a cru à bon droit qu’il s’agissait de la salle de toilette, est-il écrit. En ouvrant la porte, de façon simultanée, la dame a avancé le pied et tenté de localiser l’interrupteur puisque la pièce était plongée dans le noir. C’est alors, sans même qu’elle n’ait eu le temps de réagir, qu’elle a effectué une chute au bas des escaliers menant au sous-sol de la résidence.»

Elle a été retrouvée à cet endroit par ses amies, gisant dans une mare de sang.

Lors de l’accident, la plaignante a subi un traumatisme crânien avec perte de conscience.

Elle a également subi une fracture du massif facial, une fracture du poignet gauche de même que de nombreuses ecchymoses.

Selon la poursuite, l’accident est «entièrement dû à la faute du défendeur, notamment en ce que l’escalier qui mène du rez-de-chaussée au sous-sol ne respectait pas les normes de sécurité», un rapport d’expertise spécifiant qu’«une porte ne peut ouvrir vers un escalier sans qu’un palier y soit aménagé».

«N’eût été la non-conformité de l’escalier et de la négligence du propriétaire (…), l’accident ne serait jamais survenu», indique le document.