Harcèlement sexuel: la moitié des avocats canadiens concernés!
Agnès Wojciechowicz
2010-08-04 11:15:00
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Explosif ! Un avocat canadien sur cinq aurait vécu une situation de harcèlement sexuel ou de comportement sexuel inapproprié sur son lieu de travail!
C’est ce que révèle un sondage réalisé ces jours-ci par The Precedent auprès d’une centaine d’avocats et de juristes canadiens.
Selon l’enquête, plus de 50% des répondants auraient été victimes de harcèlement sexuel ou témoins de ce type de situation sur leur lieu de travail.
17,8% d’entre eux auraient ainsi été harcelés sexuellement ou auraient subi le comportement sexuel inapproprié d'un collègue ou d'un supérieur hiérarchique.
Le même pourcentage de sondés auraient assisté à ce type d’incidents tandis que 12,7% des répondants auraient été témoins d’une personne qu’ils connaissaient ayant subi ce genre de situation.
Des pourcentages qui frappent les esprits lorsque l’on pense au nombre infime d’affaires qui passe la porte des cabinets pour finir devant le juge et en première page des journaux.
Et pour cause, lorsque ce genre d’affaire est rendue publique, elle entraîne dans son sillage un lourd parfum de scandale et ronge, parfois de manière irréversible, la « bonne » réputation d’un avocat ou de son employeur.
L’affaire récente qui touche le cabinet Torontois Mathews, Dinsdale & Clarke en est un parfait exemple...
Selon l’enquête, plus de 50% des répondants auraient été victimes de harcèlement sexuel ou témoins de ce type de situation sur leur lieu de travail.
17,8% d’entre eux auraient ainsi été harcelés sexuellement ou auraient subi le comportement sexuel inapproprié d'un collègue ou d'un supérieur hiérarchique.
Le même pourcentage de sondés auraient assisté à ce type d’incidents tandis que 12,7% des répondants auraient été témoins d’une personne qu’ils connaissaient ayant subi ce genre de situation.
Des pourcentages qui frappent les esprits lorsque l’on pense au nombre infime d’affaires qui passe la porte des cabinets pour finir devant le juge et en première page des journaux.
Et pour cause, lorsque ce genre d’affaire est rendue publique, elle entraîne dans son sillage un lourd parfum de scandale et ronge, parfois de manière irréversible, la « bonne » réputation d’un avocat ou de son employeur.
L’affaire récente qui touche le cabinet Torontois Mathews, Dinsdale & Clarke en est un parfait exemple...
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Anonyme
il y a 15 ans> Il est vrai que ce genre de comportement arrive dans d'autres milieux. C'est par contre plus commun dans le milieu juridique.
>
> Le milieu juridique après tout est l'équivalent de Hollywood mais pour les gens beaucoup moins beaux.
>
> Certains possèdent le charme, l'apparence pour entreprendre la plus audacieuse des conquêtes. Ceux qui ne possèdent aucuns de ces attributs et qui sont dotés d'une personnalité narcissique, machiavélique et napoléonique (i.e; les critères nécessaires afin d'accéder au statut d'associé) doivent recourir à des gestes grossiers qui arrivent trop souvent dans les cabinets.
C'est une excellente analyse.
Slackeur professionnel
il y a 15 ansCes associés devraient faire comme moi. Au lieu de facturer toute la journée comme s'il n'y a pas de lendemain, ils devraient apporter des changements à leur horaire de travail.
10h-12h; travail
12h-15h; aller rencontrer les femmes qui gagnent leur vie en magasinant et en s'entrainant au carré Westmount et sur la rue Greene.
15h-17h; stalker sur facebook les gens rencontrés et un peu de travail
17h; cocktail.
22h; discothèque.
Avec ce genre d'horaire, pas besoin de se lancer sur les petites stagiaires.
Anonyme
il y a 15 ans> Ces associés devraient faire comme moi. Au lieu de facturer toute la journée comme s'il n'y a pas de lendemain, ils devraient apporter des changements à leur horaire de travail.
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> 10h-12h; travail
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> 12h-15h; aller rencontrer les femmes qui gagnent leur vie en magasinant et en s'entrainant au carré Westmount et sur la rue Greene.
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> 15h-17h; stalker sur facebook les gens rencontrés et un peu de travail
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> 17h; cocktail.
>
> 22h; discothèque.
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> Avec ce genre d'horaire, pas besoin de se lancer sur les petites stagiaires.
Ils vont "stalker" les femmes de leurs collègues d'abord?
Mtre.
il y a 15 ansLet's say that Human Resources of a firm sends a questionnaire to all female lawyers with 2 questions:
1 have you ever been the victim of any conduct/dialogue/behaviour by a male lawyer/partner in our firm that would fall within the definition of sexual harassment?
2 would you be prepared to disclose the situation and the author of such sexual harassment upon you?
100% would answer YES for Q1
100% would answer NO for Q2
It's the proverbial pandora's box. Everyone is aware and nobody will say a word. More importantly, Human Resources will only collect the data and file it for prosperity. So much for those "politiques internes".
Carry on...
OSS 117
il y a 15 anshttp://www.youtube.com/watch?v=IYZ3VFimrdA
Ça arrive même au meilleurs de manquer de respect.
Me
il y a 15 ans> Ça arrive même au meilleurs de manquer de respect.
Jamais quelq'un de IL ne sera mon égal, ça c'est clair... H ou F.
Anonyme
il y a 15 ans> Le sujet en est un qui doit être discuté et confronté. Malheureusement, le harcèlement psychologique est aussi un fléau bien connu de la profession dont on se fait peu bavard. Sachons être à l'écoute des victimes et posons des gestes afin d'éviter ces situations. Le pouvoir ne doit pas faciliter les d'abus.
Je pense comme vous sur ce point. Nous en sommes donc à notre 4e point commun.
Blague à part, chacun doit poser des gestes dans une situation de harcèlement, même si dans un cas spécifique, il ne fait pas partie du problème (ie ne pas être la personne harcelée ou le harceleur), ou de la solution (RH et les supérieurs qui peuvent intervir en posant des sanctions ou en exigeant des changements). Chacun de nous doit intervenir quand on voit une situation de harcèlement. Plus de personne soulèveront le problème, plus le harceleur sera isolé, plus les RH et autres supérieurs devront agir. Il y a de multiples façon d'agir, et il ne faut pas avoir peur de le faire.
Me
il y a 15 ansCelles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
Elles refusent bien trop souvent de porter plainte de crainte (justifiée, le plus souvent) que cela leur nuise dans la carrière au sein du cabinet - et - au sein de toute la communauté juridique.
Alors quand on fait passer carrière avant dignité, le harcèlement est justifié, car la victime y consent. Doormats.
Anonyme
il y a 15 ans> Celles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
>
> Elles refusent bien trop souvent de porter plainte de crainte (justifiée, le plus souvent) que cela leur nuise dans la carrière au sein du cabinet - et - au sein de toute la communauté juridique.
>
> Alors quand on fait passer carrière avant dignité, le harcèlement est justifié, car la victime y consent. Doormats.
Si vous n'avez par tout à fait tort sur le fait qu'il faille porter plainte, vous exagerez quand même. Tout ne repose pas que sur les épaules de la victime, les témoins doivent agir aussi (voir mon post ci-haut où j'avais relevé un 4e point commun, qui s'avère finalement mitigé). Vous êtes trop catégorique sur la responsabilité de la victime.
Anonyme
il y a 15 ansTu peux bien les critiquer. Tu es autant un doormat que tous ceux que tu qualifies de ce titre. Tu as déja été stagiaire et junior. Surement pour ne pas te faire mettre à la porte, tu t'es plié aux fantaisies et aux caprices des associés.
> Celles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
>
> Elles refusent bien trop souvent de porter plainte de crainte (justifiée, le plus souvent) que cela leur nuise dans la carrière au sein du cabinet - et - au sein de toute la communauté juridique.
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> Alors quand on fait passer carrière avant dignité, le harcèlement est justifié, car la victime y consent. Doormats.
Anonyme
il y a 15 ans> Celles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
>
> Elles refusent bien trop souvent de porter plainte de crainte (justifiée, le plus souvent) que cela leur nuise dans la carrière au sein du cabinet - et - au sein de toute la communauté juridique.
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> Alors quand on fait passer carrière avant dignité, le harcèlement est justifié, car la victime y consent. Doormats.
La victime de harcèlement en devient responsable parce qu'elle refuse d'être ostracisée par tout le milieu juridique!!!!! Ce silence "justifie" le harcèlement!!!!!
Me, vous énoncez des grossièretés qui cautionnent la complicité de la communauté juridique avec les abuseurs.
Anonyme
il y a 15 ans»Celles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
Vous êtes officiellement un crétin de chez crétin. Un imbécile.
Personne ne mérite de se faire harceler, même si elle est "stupide" ou "doormat" comem vous osez l'affirmer. J'ai tellement hâte au jour où votre identité sera révelée officiellement et ce sera maintenant votre carrière dans votre "grand" bureau qui sera menacée et votre carrière au sein de "toute la communauté juridique" qui le sera aussi. Que ce jour arrive.
Bruno B.
il y a 15 ans> »Celles qui se font harceller sexuellement dans un grand cabinet le méritent pleinement.
>
> Vous êtes officiellement un crétin de chez crétin. Un imbécile.
>
> Personne ne mérite de se faire harceler, même si elle est "stupide" ou "doormat" comem vous osez l'affirmer. J'ai tellement hâte au jour où votre identité sera révelée officiellement et ce sera maintenant votre carrière dans votre "grand" bureau qui sera menacée et votre carrière au sein de "toute la communauté juridique" qui le sera aussi. Que ce jour arrive.
Pour une fois, je suis d'accord avec Anonyme, qui que vous soyiez. Salut. Bruno B.
Me
il y a 15 ans>>>>>>>> Si vous n'avez par tout à fait tort sur le fait qu'il faille porter plainte, vous exagerez quand même. Tout ne repose pas que sur les épaules de la victime, les témoins doivent agir aussi (voir mon post ci-haut où j'avais relevé un 4e point commun, qui s'avère finalement mitigé). Vous êtes trop catégorique sur la responsabilité de la victime.
Pas besoin des témoins. Des appels coquins ou autres avances faits par l'associé, ça s'enregistre... Be smart... si pas smart = you deserve it.
Anonyme
il y a 15 ans> >>>>>>>> Si vous n'avez par tout à fait tort sur le fait qu'il faille porter plainte, vous exagerez quand même. Tout ne repose pas que sur les épaules de la victime, les témoins doivent agir aussi (voir mon post ci-haut où j'avais relevé un 4e point commun, qui s'avère finalement mitigé). Vous êtes trop catégorique sur la responsabilité de la victime.
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> Pas besoin des témoins. Des appels coquins ou autres avances faits par l'associé, ça s'enregistre... Be smart... si pas smart = you deserve it.
Des gestes et des attitudes peuvent être difficiles à enregistrer, à moins d'avoir un studio hollywoodien à notre service.
Me
il y a 15 ans>>>> Me, vous énoncez des grossièretés qui cautionnent la complicité de la communauté juridique avec les abuseurs.
Ce sont les victimes qui sont complices avec les abuseurs. Surtout dans le milieu des grands cabinets, elles se taisent. Chez celles dont le désir d'être nommé associé est plus grand que le désir de garder sa dignité, c'est pleinement mérité.