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Le DG de BLG doit démolir sa super maison !

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Martine Turenne

2017-04-03 11:14:00

Une querelle de voisins à la puissance dix conduit à l’ordre de démolition de la monster house du DG du cabinet...
Maurice C. Poitras, directeur-général de la firme Borden Ladner Gervais depuis 17 ans
Maurice C. Poitras, directeur-général de la firme Borden Ladner Gervais depuis 17 ans
Le juge Marc-André Blanchard a en effet donné raison aux requérants, soit les cinq voisins de Maurice C. Poitras, directeur-général de la firme Borden Ladner Gervais depuis 17 ans. Le magistrat lui ordonne de démolir sa luxueuse maison de 1,5 million de dollars de L’Île-Bizard, construite il y a trois ans, ainsi que sa piscine creusée. Il doit aussi replanter une trentaine d’arbres abattus.

Raison invoquée: la Ville n’avait pas le droit de lui permettre de construire cette maison, car son terrain n’est pas relié à une rue, comme l’exige la loi.

« C’est un cauchemar. C’est la maison de mes rêves. J’ai obtenu tous mes permis pour la bâtir », a dit Maurice C. Poitras au Journal de Montréal.

M. Poitras va en appeler de la décision. Il est défendu par Me Jacques S. Darche, avocat dans sa firme.

Les avocats des cinq voisins impliqués dans la poursuite sont Me Eric Oliver et Me Emy-Jade Viens, de la firme Municonseil Avocats. La Ville de Montréal est représentée par Me Éric Couture, de chez Dagenais Gagnier Biron.

Le terrain sur lequel est bâti sa propriété, situé sur la pointe Monk, à L’Île-Bizard, est au cœur d’une chicane de voisins depuis 2013.

La maison « jure avec son environnement »

Le terrain aurait pu être constructible s’il avait un accès à une rue publique ou à un chemin privé branché à un réseau d’égout et d’aqueduc. Ce qui n’était pas le cas.

«M. Poitras est venu s’insérer entre deux maisons. Quand tu habites dans un endroit aussi reculé de L’Île-Bizard, ce n’est pas pour avoir un voisin collé sur ta fenêtre », a dit l’un des voisins, Marco D’Onofrio, au Journal de Montréal.

Le juge Blanchard souligne aussi dans sa décision que la résidence de M. Poitras « jure avec son environnement ».

« Elle résulte d’un déboisement important qui enlève le caractère intime qu’on retrouve dans les maisons avoisinantes », écrit-il. Le juge Blanchard a souligné que toute cette affaire aurait pu évitée si la Ville de Montréal n’avait pas délivré les permis de construction non conformes à M. Poitras.

Pour lire le jugement complet, cliquez ici.
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