Paradis blanchi par la commissaire à l'éthique

Agence Qmi
2013-08-08 07:00:00

Son enquête révèle qu’à l'été et à l'automne 2009, M. Aubut participait aux efforts en vue de la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec.
Toutefois, il n'y avait aucune preuve qu'il faisait du lobbying auprès du gouvernement fédéral à cet égard, ni qu'il cherchait à obtenir des fonds du fédéral.
La commissaire a également rapporté que rien n’indiquait que le gouvernement fédéral participait à cette époque à des discussions ou était engagé dans des processus décisionnels relativement à un amphithéâtre à Québec. Elle précise que M. Paradis ne s'est donc pas placé en situation de conflits d'intérêts, étant donné qu'il n'avait alors pas de fonction ou de pouvoir officiel à exercer relativement à la construction d'un éventuel colisée.
Elle convient néanmoins qu'en se rendant au camp de chasse, M. Paradis s'est retrouvé à accepter un cadeau, mais ne croit pas que cela ait pu donner à penser que ce cadeau avait été donné pour influencer le ministre.

M. Paradis indique qu’il y a eu une conversation «très générale» sur le sujet, mais ne se souvient plus quel participant présent l’avait initiée. Il soutient de toute façon avoir répondu que le dossier relevait de son ex-collègue et ex-ministre de Québec, Josée Verner.
La commissaire a souligné pour sa part que des «témoignages contradictoires» à ce sujet au sein du personnel du ministre ne lui permettent pas de déterminer qui avait abordé le sujet durant la partie de chasse. M. Aubut a nié avoir abordé le sujet ou assisté à une discussion à ce sujet.