Une justice plus proche en Outaouais

Le 22 septembre dernier, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a inauguré le Centre de justice de proximité de l'Outaouais à Gatineau, le quatrième centre ouvert dans la province, s'ajoutant à celui de Montréal, de la Capitale-Nationale et du Bas-Saint-Laurent.

Des services d'information et d'orientation juridique à la population y seront offerts gratuitement lors de rencontres individuelles, de consultations téléphoniques ou de séances d'information.

« Le centre de justice de proximité pourra aider les personnes qui y font appel à bien identifier toutes les dimensions juridiques de leur situation et à s'orienter vers les ressources utiles pour obtenir justice. Le déploiement progressif de ces centres partout au Québec marque la volonté de notre gouvernement de rendre l'information de nature juridique beaucoup plus accessible à la population », a souligné la ministre.

Deux autres centres devraient ouvrir leurs portes au cours des prochains mois dans les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, et seront également financés par le Fonds Accès Justice.

« Que vous soyez (…) un travailleur autonome, un chef de famille monoparentale, un jeune locataire ou une personne aînée, vous aurez accès gratuitement et en toute confidentialité à de l'information sur vos droits et vos recours, quel que soit le domaine de droit lié à votre situation, grâce à une équipe de juristes à l'écoute de vos besoins », a indiqué Me Normand Auclair, président du conseil d'administration du Centre et premier conseiller du Barreau de l'Outaouais.

Le Barreau du Québec, la Chambre des notaires et la Société québécoise d'information juridique (SOQUIJ) ont participé à la mise sur pied de ces services.

« Par son action préventive, le Centre (…) contribuera à "désamorcer" nombre de situations avant qu'elles ne prennent le chemin des tribunaux. Il contribuera également à mieux faire connaître les modes amiables de règlement des différends, qui sont beaucoup plus efficaces et moins coûteux qu'un procès, ainsi que les ressources et les services accessibles à la population qui gagnent à être connus davantage », a conclu Stéphanie Vallée.