Publications juridiques
Hausse des restructurations en 2008 : l’importance d’une bonne planification
Ogilvy Renault
2007-12-17 11:25:00
Le nombre de restructurations au Canada devrait augmenter en 2008 à la suite du resserrement important du marché du crédit.
Lorsque le crédit est plus limité, les sociétés aux prises avec des problèmes et qui cherchent à obtenir des fonds pour les régler ne pourront obtenir du financement aussi facilement que par le passé.
Lorsque le crédit est plus limité, les sociétés aux prises avec des problèmes et qui cherchent à obtenir des fonds pour les régler ne pourront obtenir du financement aussi facilement que par le passé.
Au cours des sept ou huit dernières années, le marché a connu une situation de liquidité sans précédent. Les entreprises en difficulté pouvaient donc facilement contourner la situation en obtenant du financement, sans avoir à régler leurs problèmes sous-jacents. Cette époque est maintenant révolue.
En période de resserrement du marché, les prêteurs sont moins portés à accorder du financement supplémentaire aux entreprises en difficulté, qui doivent alors régler leurs problèmes plutôt que de les occulter au moyen d’un financement. Cela devrait entraîner une hausse du nombre d’insolvabilités et de restructurations dans les années à venir, au fur et à mesure que les sociétés s’adapteront à la nouvelle réalité du marché.
Ce scénario pourrait prendre encore un certain temps à se réaliser, car bon nombre d’entreprises disposent encore de fonds provenant de leur dernier financement : en effet, l’époque où elles avaient accès à des liquidités sans précédent vient récemment de prendre fin.
Il se peut aussi que certaines sociétés en difficulté, non disposées à admettre que leurs activités ont besoin d’un sérieux remaniement, refusent de faire face à la réalité pendant un certain temps. C’est toutefois une erreur.
En matière de restructuration, mieux vaut confronter les problèmes plus tôt que plus tard. Plus la restructuration est planifiée tôt, plus la société dispose de souplesse et d’options.
Si l’entreprise attend d’être presque au pied du mur, ce sont les créanciers qui mèneront le bal.
Par Louis Gouin, associé principal chez Ogilvy Renault et membre de l’équipe Insolvabilité et restructuration.
En période de resserrement du marché, les prêteurs sont moins portés à accorder du financement supplémentaire aux entreprises en difficulté, qui doivent alors régler leurs problèmes plutôt que de les occulter au moyen d’un financement. Cela devrait entraîner une hausse du nombre d’insolvabilités et de restructurations dans les années à venir, au fur et à mesure que les sociétés s’adapteront à la nouvelle réalité du marché.
Ce scénario pourrait prendre encore un certain temps à se réaliser, car bon nombre d’entreprises disposent encore de fonds provenant de leur dernier financement : en effet, l’époque où elles avaient accès à des liquidités sans précédent vient récemment de prendre fin.
Il se peut aussi que certaines sociétés en difficulté, non disposées à admettre que leurs activités ont besoin d’un sérieux remaniement, refusent de faire face à la réalité pendant un certain temps. C’est toutefois une erreur.
En matière de restructuration, mieux vaut confronter les problèmes plus tôt que plus tard. Plus la restructuration est planifiée tôt, plus la société dispose de souplesse et d’options.
Si l’entreprise attend d’être presque au pied du mur, ce sont les créanciers qui mèneront le bal.
Par Louis Gouin, associé principal chez Ogilvy Renault et membre de l’équipe Insolvabilité et restructuration.
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