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Poursuite de Radio X : un citoyen se dit victime d'intimidation
Agence Qmi
2013-06-17 13:15:00
Déjà poursuivi par Radio X pour la gestion de sites web dénigrant la station, un citoyen de Québec se dit maintenant victime d’un renvoi, d’intimidation et de méfaits. Son avocate raconte...
La serrure de son logement aurait également été forcée. Deux plaintes ont été déposées à la police pour vandalisme et tentative d’introduction par effraction.
À cela s’ajoute son congédiement par son employeur, Desjardins, pour l’utilisation abusive d’Internet. Desjardins ne pouvait apparemment plus lui faire confiance selon lui. M. Jacob affirme que la direction de CHOI a appelé son employeur plusieurs fois.
En réponse à la poursuite de 250 000 $ contre lui, il affirme qu’il y a erreur sur la personne et réclame 65 000 $ pour les dommages subis. La Clinique Juripop a choisi de l’aider à préparer sa défense.
Erreur sur la personne
«Ce n’est pas moi. J’ai seulement créé une page qui s’appelle Québec s’excuse pour sa radio-poubelle. Le reste, je ne les connais pas», assure le principal intéressé, qui était agent d’assurance jusqu’à samedi. Il prétend n’avoir aucun lien avec la coalition Sortons les radio-poubelles.
«En parallèle, des gens ont créé un site qui appelle au boycott des annonceurs et c’est ce qui les dérange. Ce n’est pas la bonne personne. Ils veulent qu’il révèle qui sont les auteurs de ce site internet», croit l’avocate Chantale Bouchard.
Le défendeur veut donc faire rejeter la poursuite et obtenir réparation.
Procédure exagérée
Selon elle, la procédure actuelle est exagérée. «J’ai demandé au juge de garder son adresse confidentielle. Il a été identifié comme étant à la tête d’une campagne de boycott et cette poursuite a généré toute cette violence à son endroit.»
La partie défenderesse avoue qu’elle aimerait bien mettre un terme à cette saga avant le début d’un éventuel procès.
M. Jacob, qui doit déménager sous peu, affirme qu’il peut relier la poursuite de Radio X avec la perte de son emploi.
Une campagne populaire pour amasser des fonds afin de défrayer ses honoraires sera organisée prochainement.
Le patron de CHOI Patrice Demers se dit ouvert à discuter. «Un règlement est possible, mais difficilement envisageable puisque les faits rapportés ne concordent pas toujours avec la réalité.»
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