Me Suzanne Côté, associée et chef du groupe litige du bureau montréalais d’Osler connaissait Me Raynold Langlois depuis 25 ans.
Me Suzanne Côté, associée et chef du groupe litige du bureau montréalais d’Osler connaissait Me Raynold Langlois depuis 25 ans.
« C’était un ami, une personne que je consultais très souvent pour avoir des conseils et pas uniquement sur le plan juridique », dit-elle à l’autre bout du fil.

La dernière fois qu’elle l’a rencontré, c’était en avril dernier. « Il ignorait qu’il était malade et on a parlé de carrière, du futur, de la pratique du droit et de l’importance de maintenir un juste équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle », se rappelle-t-elle.

« C’était un esprit brillant, un très grand juriste et travailleur acharné qui exerçait sa profession de façon très éthique ; c’était un prince », ajoute Me Côté qui n’a jamais eu l’occasion de croiser le fer avec lui. « Si ça avait été le cas, j’aurai été impressionnée. »

Me Raynold Langlois
Me Raynold Langlois
Elle est intervenue à ses côtés dans le cadre de plusieurs affaires et considère que les avocats devraient prendre le fondateur du cabinet Langlois Kronström Desjardins (LKD) comme modèle, lui qui a participé activement à l’évolution du droit.

« Tous ceux qui l’ont côtoyé sont des privilégiés », conclut-elle.