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«Mon gagne-pain, c’est mon nom, je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel»

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Agence Qmi

2015-01-15 07:00:00

Guy Lafleur a assuré en cour mercredi avoir perdu des contrats à la suite à son arrestation en 2008.

Guy Lafleur a assuré en cour mercredi avoir perdu des contrats à la suite à son arrestation en 2008.
Guy Lafleur a assuré en cour mercredi avoir perdu des contrats à la suite à son arrestation en 2008.
«Mon gagne-pain, c’est mon nom, je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel», a raconté l’ex-hockeyeur vedette du Canadien de Montréal, qui réclame 2 160 000 $ à la police de Montréal et au procureur général du Québec.

Lafleur, 63 ans, a donné en exemple un contrat publicitaire avec une compagnie américaine. Il participait à une douzaine de promotions par année, payées jusqu’à 14 000 $ chacune. Mais après la mise en accusation, le contrat a été annulé.

«Ça pourrait être la crise économique », a toutefois suggéré l’avocat de la police de Montréal, Me Pierre-Yves Boisvert.

Le «Démon blond» a aussi vu son nombre d’heures de vol avec Bell Helicopter Textron Canada diminuer.

«C’est ma deuxième passion, de voler, et depuis, j’ai arrêté de faire des livraisons », a déploré l’ancien numéro 10 de la Sainte-Flanelle.

Support

Malgré les embûches, Guy Lafleur a tenu à remercier le public pour le support qu’il a reçu alors qu’il a été accusé.

«J’ai reçu énormément d’appui du public, ma famille aussi, je n’ai jamais laissé tomber, a expliqué «Flower». Le Canadien était aussi derrière moi.»

Guy Lafleur avait été reconnu coupable d’avoir livré des témoignages contradictoires dans le dossier d’agression sexuelle et de voies de fait de son fils Mark sur une ex-copine, mais la Cour d’appel l’avait ensuite acquitté.

«J’étais très très heureux, je reprenais le dessus pour continuer à gagner ma vie honorablement», a expliqué l’ancien du CH.

Et s’il se «sentirait mieux sur une patinoire qu’en cour», Guy Lafleur prend sa poursuite à cœur.

«Je suis certain d’avoir été accusé injustement, je ne voudrais pas que d’autres vivent ce que ma famille et moi avons vécu», a-t-il ajouté.

Son contre-interrogatoire doit bientôt commencer devant le juge André Wery de la Cour supérieure du Québec.
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