Droit-inc.com : Vous avez été approché par d’autres bureaux ?

Pierre Setlakwe : J’ai toujours eu comme devise de ne jamais refuser d’écouter, ni de parler de l’avenir. Alors, oui, j’ai reçu des offres d’autres bureaux.

Droit-inc.com : Qu’est-ce qui vous a séduit chez Stikeman ?

Pierre Setlakwe : Une multitude de choses. La réputation du cabinet, la profondeur des ressources, une clientèle exceptionnelle, leur capacité à être impliqué dans les plus grandes transactions au pays, et leurs liens d’affaires internationaux. Les grandes transactions génèrent une panoplie de mandats, notamment dans mon domaine parce qu’il y a souvent un volet immobilier. D’autre part, les liens transfrontaliers du cabinet permettent d’entrer en contact avec des investisseurs étrangers intéressés par le marché immobilier canadien. Et vice-versa.

Droit-inc.com : Chez Fraser, vous étiez co-chef du groupe immobilier. Chez Stikeman, vous redevenez un « simple » associé. Ça vous dérange ?

Pierre Setlakwe: Au contraire, j’en suis très heureux ! Diriger un département, c’est stimulant, mais ça gruge beaucoup de temps.

Droit-inc.com : Quel est votre plus grand défi chez Stikeman ?

Pierre Setlakwe : M’intégrer à l’équipe. À court terme, ça veut dire que je dois m’imprégner de cette culture bien particulière. J’arrive de cabinets qui ont fusionné, alors que le bureau de Stikeman a été bâti de toutes pièces à Montréal. C’est bien différent, il y a une « manière » Stikeman, une culture plus homogène, plus efficace qu’ailleurs. Mais c’est aussi un défi très stimulant.

Droit-inc.com : Vos clients de chez Fraser, ils vont vous suivre ?

Pierre Setlakwe : C’est leur choix. Mais si je me fie à toutes ces boites de dossiers pas encore déballées, je pense que oui !