L’histoire est rapportée ce matin dans le Journal de Montréal, qui a obtenu des documents du ministère de la justice par la Loi d'accès à l'information.

Marc Pigeon, le journaliste qui signe le papier, indique que les avocats de la défense payés à tarif bonifié aux frais de l'État sont d’ailleurs de plus en plus nombreux depuis cette nouvelle mode lancée au Québec, lors des mégaprocès des Hells Angels, en 2002, celle des requêtes Rowbotham.

Et l'arrestation des Hells Angels le mois dernier fait craindre le retour des traitements aux petits oignons consentis aux avocats de la défense lors de l'opération Printemps 2001.

Il faut dire qu’ils sont bien traités par l’État ces avocats : semaine de travail à 9000$, chambre d'hôtel payée, kilométrage, frais de recherches remboursés…

Pas étonnant, souligne le journaliste, que certains avocats soient quasi devenus des abonnés de ces Rowbotham, travaillant parfois même à gros tarif dans deux procès simultanément.

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