Luigi Coretti est représenté par Felipe Morales. Photos : Radio-Canada et LinkedIn de Felipe Morales
Luigi Coretti est représenté par Felipe Morales. Photos : Radio-Canada et LinkedIn de Felipe Morales
Luigi Coretti, ancien président de la firme de sécurité BCIA, dénonce la « mauvaise foi » et l’« aveuglement » de la Sûreté du Québec et du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Celui qui a profité d’un arrêt de procédures dans une histoire de fraude il y a trois ans poursuit Québec et les caisses Desjardins pour 9 millions de dollars, peut-on apprendre dans une demande introductive d’instance obtenue par Droit-inc.

L’individu représenté par Felipe Morales de Semperlex Legal pointe du doigt « le refus ou l’omission systématique » du DPCP de divulguer l’ensemble de la preuve dans un processus judiciaire.

Il poursuit, stipulant une « mauvaise foi » ainsi que des « dissimulations intentionnelles ou présumées » du DPCP. Le dossier à son endroit ne « reposait pas sur une preuve recevable », affirme-t-il.

Favoritisme

M. Coretti dénonce que les Caisses Desjardins ont favorisé son concurrent Garda, en provoquant, supportant et facilitant les procédures criminelles à son égard.

En plus de réclamer des dédommagements relatifs à la faillite de son entreprise, de la perte de son permis d’armes à feu, des allégations des politiciens, de la médiatisation du dossier et de sa séparation, l’entrepreneur souhaite obtenir 3 millions de dollars en dommages moraux.