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Demande d'action collective pour un accident de télécabines

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Radio -canada

2020-03-03 13:45:00

L’homme à l’origine de la demande dit subir des douleurs intenses depuis l’accident. Qui est son avocat?

Une vingtaine de personnes ont été blessées lors de l'accident. Me Jean-Sébastien D’amours représente l'une d'entre elles. Photos : Radio-Canada et site Web de Tremblay Bois
Une vingtaine de personnes ont été blessées lors de l'accident. Me Jean-Sébastien D’amours représente l'une d'entre elles. Photos : Radio-Canada et site Web de Tremblay Bois
Un homme de Gatineau a déposé une demande d'action collective contre le Mont-Sainte-Anne pour l'accident de télécabines survenu le 21 février.

Marcel Gagnon, 62 ans, réclame 20 000 $ en dommages non pécuniaires et 2000 $ en dommages matériels en raison des blessures qu'il a subies.

M. Gagnon dit avoir subi une entorse cervicale et présente « toujours une douleur à la tête, aux côtes et au cou » depuis l'accident.

Il est représenté par Me Jean-Sébastien D’amours, du cabinet Tremblay Bois Migneault Lemay.

Dans sa requête déposée lundi, le sexagénaire affirme n'avoir « jamais eu aussi peur » et que sa journée de ski « s'est transformée en cauchemar ».

« L'intimée a l'obligation d'entretenir et d'inspecter la station de ski, y compris la remontée mécanique, et est responsable des dommages qui découlent d'un défaut d'entretien », peut-on lire dans le document.

21 blessés

Douze skieurs avaient dû être transportés en ambulance après un arrêt brusque de la remontée mécanique, le 21 février. Au total, l'accident a fait 21 blessés.

Un témoin avait raconté la violence du choc vécue à l'intérieur des télécabines. Encore bouleversé par l'événement, il avait indiqué que la sienne avait percuté un pylône et que, sous l'impact, les vitres avaient volé en éclats.

Un passager aurait d'ailleurs été projeté par une fenêtre éventrée. Sans le secours des autres skieurs présents dans la télécabine, l'homme aurait fait une chute de six mètres.

Retour à la normale

Les télécabines ont été remises en service le 1er mars, neuf jours après leur arrêt brusque. La station conclut qu’« un événement indépendant, extérieur et imprévisible » a provoqué l’accident.

Dans un communiqué publié tard samedi soir, le Mont-Sainte-Anne affirme que « la source de l’événement provient d’une variation de tension sur l’alimentation électrique en amont de la station ».

La station de ski ne précise pas la cause de cette variation de tension ni l’organisme ou la personne qui en est responsable.

Cette variation aurait entraîné une décélération du moteur de la remontée mécanique, résultant en « une oscillation anormale du câble ».
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